Législatives à Saint-Vincent et les Grenadines : l’opposition refuse d’accepter le résultat

Le premier ministre travailliste de Saint-Vincent et des Grenadines, Ralph Everard Gonsalves (clair de peau) au milieu de la foule de ses partisans (2009)
Une semaine après les élections législatives à Saint-Vincent et les Grenadines, l’opposition, NDP (Parti National des Démocrates) refuse d’accepter les résultats officiels publiés par le bureau électoral.  Et depuis une semaine, elle organise des manifestations dans la capitale.
Mercredi dernier (9 décembre) Ralph Gonsalves, premier ministre sortant et son parti l’ULP, Parti Uni des Travaillistes a été reconduit pour un 4e mandat de 5 ans. Gonsalves a été réélu avec une mince majorité d’une seule circonscription. Son parti a remporté 8 des 15 sièges. Depuis 20 ans, Arnhim Eustace, leader de l’opposition se présente sans succès face à Ralph Gonsalves.

Eustace a subi 4 défaites dans les urnes mais il a toujours refusé de démissionner de son poste de leader. Convaincu que cette fois était la bonne, et qu’il avait remporté les élections, il accuse Gonsalves de tricherie.

L'opposition conteste les résultats

Arnhim Eustace affirme qu’il va contester les résultats des élections devant le tribunal. Selon lui, il a les preuves que le scrutin a été truqué. Pourtant, les observateurs présents de la CARICOM, du Commonwealth et de l’Organisation des Etats des Amériques, ont affirmé que ces élections se sont déroulées de manière juste et transparente. Ralph Gonsalves qui a déjà prêté serment et nommé son cabinet et ses ministres, accuse Arnhim Eustace de vouloir déstabiliser le pays. Il annonce que les manifestations quotidiennes ne seront plus tolérées.