Les agents du Parc Naturel Marin surveillent les zones de mouillage pendant le tour de Martinique en yoles

©Martinique
Ils sont au sein du dispositif du tour de Martinique en Yoles rondes. Sur l’eau, les agents du Parc Naturel Marin veillent à la sécurité, mais leur mission prioritaire reste avant tout la protection des herbiers, l’alimentation des tortues et autres espèces comme les poissons et les lambis, en évitant aux bateaux de jeter l’ancre dans certaines zones. (Re)voir notre reportage.

Bruno et son équipe sont sur le qui-vive. Alors que la 4e étape du tour de Martinique en yoles est arrivée sur la plage du bourg des Anses-d'Arlet, à quelques mètres, à Grande-Anse, les premiers bateaux se précipitent pour occuper les meilleures places pour l'after yole. Mais certaines règles sont à respecter. 

Autour de la bouée, il y a 50 mètres où on ne peut pas jeter l’ancre. C’est un arrêté préfectoral.

Bruno Garel, chef de service opération au Parc Naturel Marin de Martinique

Les agents du Parc Naturel Marin veillent à la sécurité et à la protection des herbiers pendant le tour de Martinique en yoles.

Des règles mises en pratique par les plaisanciers qui, pour la plupart, n'hésitent pas à lever l’ancre. En 5 ans, c’est la première fois que la commune des Anses d’Arlet accueille une arrivée du Tour. Sur l’eau, environ 450 bateaux cherchent pour la plupart à jeter l’ancre. Des pièces d'acier à éviter dans certaines zones, pour préserver la quiétude des espèces marines 

On a matérialisé les zones grâce à de grosses bouées blanches. Les plaisanciers sont maintenant habitués. C’est la 3e année qu’on met en place ce dispositif.

Tiphanie Rivière, Chargée de mission au Parc Naturel Marin de Martinique

À quelques mètres de Grande-Anse, à Anse-Noire, des bateaux ont déjà jeté l’ancre avec pour objectif de profiter du calme, loin de l’after yole. Mais dans cette zone, environ 150 tortues et autres espèces marines viennent s'alimenter. D'où l’importance de renforcer la préservation des lieux. 

Sur l’eau, durant le tour de Martinique en yoles rondes, équipés de deux bateaux, les agents du Parc Naturel Marin de Martinique viennent aussi en renfort pour la sécurité du plan d’eau. Contrôles de documents, mais aussi de la vitesse. Tout comme sur la route, sur l’eau, la vitesse peut coûter cher. L’amende peut aller jusqu’à 7500 euros, et même l’interdiction de navigation.