Certains n'hésitent pas à franchir le bras de mer qui sépare Anjouan et Mayotte clandestinement. Dimanche, un des présumés braqueurs de la poste de passamainty aurait quitté le département pour l’île comorienne. Ce n'est pas la première fois que des fugitifs de Mayotte s'exilent vers les Comores
Il n’est pas rare que pour se faire oublier de la justice ou des forces de l’ordre, des personnes impliquées dans des faits graves ou de simples délinquants trouvent la parade pour fuir Mayotte, vers les Comores ; et ce pour une certaine période ou définitivement…mais lorsque les affaires sont plus graves, ces fuites ont un plus fort retentissement ;
En juin 2007, le principal suspect du viol commis sur une magistrate avait fui le département, en embarquant sur un kwasa-kwasa piloté par son cousin à destination d’Anjouan d’abord, puis Mohéli. Il ne sera arrêté que début novembre 2010, en Grande Comore. Il sera jugé en octobre 2012 à Moroni, et condamné à 10 ans de prison. En revanche, il ne sera pas traduit devant la cour d'assises de La Réunion où Il a également été jugé ; faute d’accord d’extradition entre la France et les Comores ; un verdict de 15 années de réclusion, assorti d'un mandat d'arrêt sera néanmoins prononcé contre lui.
En juin 2010 une affaire d’Homicide à Kaweni interpellait les riverains; une mère de quatre enfants a été retrouvée morte dans un champ du quartier de Bandrajou près de la Geôle à Kawéni. Son conjoint, principal témoin s’est volatilisé le jour du drame, la femme a peut-être été victime de violences conjugales ; Alors que les enquêteurs le cherchent toujours… un informateur anjouanais, originaire du même village que lui, va confirmer aux journalistes de Mayotte Hebdo que ce dernier a déjà réussi à regagner son île.
En septembre 2013 Raphael, 19 ans est agressé gratuitement par une dizaine de jeunes de Passaminty alors qu’il rentrait chez lui à Tsoundzou 1, son seul tort était le fait d'être originaire du village rival. Il ne doit sa survie qu'au fait que ses agresseurs le croyaient mort. Après une longue période de coma et 2 mois de soin hospitaliers… son principal agresseur, récidiviste, est introuvable, il a quitté Mayotte pour Anjouan, et l’a fait savoir aux policiers par téléphone.
Il n’existe aucun accord d'extradition entre les Comores et la France; la seule différence entre ces fugitifs et le présumé braqueur, c’est que ce dernier est de nationalité française. Il peut être expulsé à tout moment des Comores à l’expiration de son visa.
En juin 2007, le principal suspect du viol commis sur une magistrate avait fui le département, en embarquant sur un kwasa-kwasa piloté par son cousin à destination d’Anjouan d’abord, puis Mohéli. Il ne sera arrêté que début novembre 2010, en Grande Comore. Il sera jugé en octobre 2012 à Moroni, et condamné à 10 ans de prison. En revanche, il ne sera pas traduit devant la cour d'assises de La Réunion où Il a également été jugé ; faute d’accord d’extradition entre la France et les Comores ; un verdict de 15 années de réclusion, assorti d'un mandat d'arrêt sera néanmoins prononcé contre lui.
En juin 2010 une affaire d’Homicide à Kaweni interpellait les riverains; une mère de quatre enfants a été retrouvée morte dans un champ du quartier de Bandrajou près de la Geôle à Kawéni. Son conjoint, principal témoin s’est volatilisé le jour du drame, la femme a peut-être été victime de violences conjugales ; Alors que les enquêteurs le cherchent toujours… un informateur anjouanais, originaire du même village que lui, va confirmer aux journalistes de Mayotte Hebdo que ce dernier a déjà réussi à regagner son île.
En septembre 2013 Raphael, 19 ans est agressé gratuitement par une dizaine de jeunes de Passaminty alors qu’il rentrait chez lui à Tsoundzou 1, son seul tort était le fait d'être originaire du village rival. Il ne doit sa survie qu'au fait que ses agresseurs le croyaient mort. Après une longue période de coma et 2 mois de soin hospitaliers… son principal agresseur, récidiviste, est introuvable, il a quitté Mayotte pour Anjouan, et l’a fait savoir aux policiers par téléphone.
Il n’existe aucun accord d'extradition entre les Comores et la France; la seule différence entre ces fugitifs et le présumé braqueur, c’est que ce dernier est de nationalité française. Il peut être expulsé à tout moment des Comores à l’expiration de son visa.