Dans plusieurs îles et au sein des organisations professionnelles du tourisme, des voix s’élèvent pour demander une ouverture vers ce marché LGBT dit "à fort potentiel".
•
Le débat est posé au sein de la CTO, la Caribbean Tourism Organization : prospecter à des fins commerciales le très juteux marché du tourisme gay. Mais la question est sensible dans les pays de la Caraïbe très majoritairement hostiles aux homosexuels.
Dans beaucoup d’îles, l’homosexualité est considérée comme un crime. Ceux qui s’y adonnent sont passibles de prison. C’est le cas dans au moins onze pays de la région que sont la Jamaïque, la Dominique, la Barbade, le Guyana, Trinidad-et-Tobago, Sainte-Lucie, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis et le Bélize.
Pour ces pays qui vivent majoritairement du tourisme, accepter une clientèle gay est un véritable enjeu de société. Les marchés émetteurs, principalement nord-américains, prospectent ces destinations de rêve. Les agences spécialisées dans la clientèle LGBT sont de plus en plus nombreuses.
Les défenseurs d’une ouverture vers ce marché avancent les chiffres générés par la clientèle gay, souvent aisée, et dont les dépenses estimées sont supérieures à celles des autres touristes.
Mais quelque soit l’attractivité de cette nouvelle clientèle potentielle, pour l’instant seuls les pays qui reconnaissent le mariage homosexuel ont développé le créneau du "mariage gay au soleil". C’est le cas des Antilles Néerlandaises, sous législation des Pays-Bas, et des Îles Vierges américaines.
Dans beaucoup d’îles, l’homosexualité est considérée comme un crime. Ceux qui s’y adonnent sont passibles de prison. C’est le cas dans au moins onze pays de la région que sont la Jamaïque, la Dominique, la Barbade, le Guyana, Trinidad-et-Tobago, Sainte-Lucie, Antigua-et-Barbuda, Saint-Vincent-et-les Grenadines, Grenade, Saint-Kitts-et-Nevis et le Bélize.
Pour ces pays qui vivent majoritairement du tourisme, accepter une clientèle gay est un véritable enjeu de société. Les marchés émetteurs, principalement nord-américains, prospectent ces destinations de rêve. Les agences spécialisées dans la clientèle LGBT sont de plus en plus nombreuses.
Un choix difficile pour les populations de ces îles
En faisant le choix de développer cette niche à fort potentiel économique, les autorités des pays de la Caraïbe risquent d’avoir des difficultés à faire accepter à leur population cette nouvelle clientèle. On se souvient de l’émoi causé par l’exhibitionnisme d’un couple homosexuel à Roseau, capitale de la Dominique, à l’escale de la croisière gay à laquelle ils participaient.Les défenseurs d’une ouverture vers ce marché avancent les chiffres générés par la clientèle gay, souvent aisée, et dont les dépenses estimées sont supérieures à celles des autres touristes.
Mais quelque soit l’attractivité de cette nouvelle clientèle potentielle, pour l’instant seuls les pays qui reconnaissent le mariage homosexuel ont développé le créneau du "mariage gay au soleil". C’est le cas des Antilles Néerlandaises, sous législation des Pays-Bas, et des Îles Vierges américaines.