La loi ordinaire, dite loi Mayotte, a déjà connu une première vie éphémère, puisqu'à l'époque, l'ensemble des élus de Mayotte ont rejeté le texte qui ne correspondait pas, selon eux, aux attentes des Mahorais et du territoire.
C'était lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Ce vendredi 17 mai 2024, c'est lui qui va remettre aux élus de Mayotte le nouveau texte. Que contient-il ? Répondra-t-il aux enjeux migratoire, sécuritaire, institutionnel ? Sans oublier, le développement du 101eme département français où le niveau de vie se dégrade d'année en année.
Le mystère est total
La loi Mayotte est remise sur les rails mais elle est reliée cette fois à une autre loi. Une loi constitutionnelle visant à abroger le droit du sol uniquement à Mayotte. Cette dernière est déjà contestée par certains partis politiques, notamment des élus de gauche et même de Renaissance, parti du chef de l'Etat. Certains responsables politiques estiment que la fin du droit du sol ne marquera pas la fin de l'immigration clandestine à Mayotte.
C'est donc un vrai défi que se lancent Mayotte et le gouvernement. Ben Issa Ousseni, le président du conseil départemental rencontre des députés à Paris afin de les convaincre de voter pour ces deux lois pour Mayotte. Car oui, si l'une est rejetée l'autre le sera d'office.