Depuis son lancement en 1992, la fête du crabe attire à Morne-à-l'Eau entre 15 000 et 25 000 visiteurs. Mais la crise du Covid-19 avait relégué les "zatrap" au placard pendant près de trois ans. La menace du virus désormais éloignée, les festivités ont pu reprendre avec un programme pléthorique. Entre foires culinaires, courses de crabes et rallyes culturels, les Guadeloupéens se sont replongés dans une ambiance locale, festive et caractéristique des fêtes de Pâques.
Pour les touristes, c'est une occasion idéale de mieux connaître un peu important de la culture de la Guadeloupe, en participant, notamment à une course d'un autre genre.
Et pour ceux qui ne sont attirés ni par la culture ni l'artisanat, ils pouvaient toujours profiter d'un beau voyage culinaire. Matété, pâtés, beignets, accras, farces, le tout soupoudrés d'épices créoles, mais aussi parfois d'épices indiennes.
On ne peut pas parler de crabe, sans parler d'épices. C'est une préparation particulière, un choix, pour sublimer le goût et on peut utiliser toutes les parties de la plantes, des racines, jusqu'aux parties aériennes en passant par les fruits parfois.
Elie Shitalou - Membre de l'association "Les amis de l'Inde"
En marge de ses festivités, la Fête du Crabe est aussi un moment d'échange et de réflexion sur les problématiques de tout un territoire, que ce soit en matière de tourisme, de culture où de développement durable.