Les fidèles heureux de retrouver les lieux de culte sans pass sanitaire

Le pass sanitaire n’est pas exigé à l’entrée des lieux de culte de Nouvelle-Calédonie. Ils sont autorisés à ouvrir le week-end dans le cadre de la préparation des fêtes de la Toussaint. Mais les fidèles n’étaient pas très nombreux, ce dimanche 24 octobre.

Après sept longues semaines sans messe, pour les fidèles, c’est une résurrection malgré les contraintes sanitaires. Aux portes de la cathédrale, il faut en effet remplir un registre à partir de ce dimanche 24 octobre. Nom, numéro de téléphone et statut vaccinal sont demandés. Autres restrictions : laisser un siège sur trois vide et porter le masque.

Je n’attendais que ça, ça nous a beaucoup manqué, regarder Facebook, ça ne remplace pas la messe.

Une fidèle

 

À la cathédrale, la liturgie a été adaptée. Pour la communion, seuls les diacres sont autorisés à se déplacer pour éviter les contacts. Le pass sanitaire n’est pas obligatoire mais il est ici recommandé. "Avoir un pass sanitaire ce n’est pas seulement un papier, c’est aussi manifester que j’ai de l’attention aussi pour les autres que je rencontre, c’est de la bienveillance, en fait. On va continuer de le demander parce que c’est nécessaire", explique le père Roch Apikaoua.

Certains lieux de culte toujours fermés

Par contre, à la paroisse de Montravel, à Nouméa, les fidèles ne sont pas autorisés à assister au culte. Ils doivent se contenter d’une célébration à distance, relayée sur notre antenne radio. Les églises protestantes ne rouvriront leurs portes que dans une quinzaine de jours. "La raison, c’est qu’on a vu que la gravité du Covid est dans les paroisses […] il vaut mieux prendre ces précautions", justifie le pasteur Var Kaemo.

Pour ceux qui hésitent encore à se rendre dans les églises et dans les temples, sachez que les offices du dimanche sont retransmis en direct sur les pages Facebook des cultes religieux.

Le reportage de Sheïma Riahi et Gaël Detcheverry :

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