A l'hôpital public, ils accueillent les patients en provenance des urgences ou qui viennent en rendez-vous pris par des médecins extérieurs. Les manipulateurs radio, scanner, IRM, mammographie... leur expliquent comment va se dérouler leur examen.
Ensuite, ils les préparent et sont, parfois, emmenés à leur poser des perfusions ou à effectuer d'autres techniques médicales avant d'effectuer leurs examens. Un travail de soignant qui ne leur serait pas reconnu.
Revoir le reportage de Réunion La 1ère :
Revalorisation salariale
"Nous revendiquons que notre statut de soignant soit reconnu", exige Julie Gonvindin, porte-parole des manipulateurs radio en colère.
Des professionnels qui répondent à un prévis de grève national. " Nous sommes uniquement considérés comme des techniciens" explique t-elle. "C’est vrai qu'il y a une pratique technique dans notre métier. Il nous a fallu 3 ans d’études pour acquérir cette technicité mais nous sommes avant tout des soignants. Nous voulons la revalorisation de notre statut de soignants et tout ce qui en découle, la rémunération et la prime qui vont avec."
besoin de reconnaissance
Un mouvement suivi au CHU de Saint-Pierre pour demander également la reconnaissance de leurs compétences et de la considération.
"Nous sommes souvent dans l’ombre, assimilés à des infirmiers. Mais, nous ne sommes pas des infirmiers, nous sommes des techniciens manipulateurs soignants. Nous sommes aussi dans l’ombre du médecin alors que sans nous, les médecins radiologues ne peuvent pas intervenir et faire leur examen".
Ils 130 à 150 agents à exercer à La Réunion à l'hôpital public ou dans le secteur privé.