Les protestants de Nouvelle-Calédonie ont célébré Noël

Culte protestant du 25 décembre
Ils ont célébré Noël un jour après les catholiques, le 25 décembre au matin. Les protestants de Nouvelle-Calédonie se sont rendus dans les Temples, ouverts avec une jauge à 50 % en raison des restrictions sanitaires.

Après la messe catholique vendredi 24 décembre au soir à la Cathédrale de Nouméa, les protestants de Nouvelle-Calédonie se sont retrouvés ce matin, samedi 25, dans les Temples pour célébrer Noël. Un moment d’apaisement après une année 2021 compliquée notamment à Montravel, un quartier de Nouméa.

La Covid s'invite au culte

Le sujet se sera invité même au cœur des cultes. La Covid est dans toutes les têtes avec une pensée pour toutes les personnes qui ne sont plus là. "Mon beau-frère est parti, nous avons beaucoup pensé à lui. C'était émouvant", explique Sera, une fidèle du temple de Montravel.  

Habituellement plein à craquer, le temple a été ouvert avec une jauge maximale de 50%. De quoi changer radicalement l’ambiance, comme l'explique Paulette, une fidèle, "d’habitude le temple est plein, mais à cause du Covid on est pas beaucoup. Malgré tout la croyance reste intacte". Une centaine de croyants sont venus célébrer la nativité dans ce contexte. Mais selon l'église il faudra malheureusement s’y habituer. Var Kaemo, pasteur et président de l’Eglise protestante de Kanaky-Nouvelle-Calédonie : "j’avais souligné que Noël était un moment important pour relancer le travail avec les paroissiens.

Culte de Noël protestant du 25 décembre

Cependant, pas de quoi entamer la motivation de certains croyants. Pour eux venir au temple était l’occasion de se recentrer sur l’essentiel. "Le contexte de Noël, c'est une fête commerciale. Mais le vrai concept de Noël, c'est de croire en la naissance de Jésus Christ", souligne Lax, à la sortie du temple. 

Ce culte du 25 décembre marque le début d’une semaine de prière pour les protestants. Et tous espéreront une année 2022 un peu plus sereine.

Retrouvez le reportage complet de Mathieu Ruiz Barraud et Thomas Douchy : 

©nouvellecaledonie