Les vendeuses de brochettes exigent la réouverture de leurs stands

Elles étaient une dizaine ce matin devant la Chambre du commerce et de l’industrie à Mamoudzou. Mais pour elles, il ne s’agit pas d’un mouvement grève.  Elles tiennent avant tout à avoir des réponses sur la reprise de leur activité. Vers 8h30 elles poussent les portes de la CCI.

Le Directeur Général étant en déplacement professionnel hors territoire, elles sont reçues par les élus de la chambre.

Devant les responsables de la CCI à qui elles payent une redevance, elles réclament l’ouverture de leurs bungalows.

Cela fait presque un mois qu’elles sont dans l’attente. Elles disent n’avoir reçu aucune indication de démarches administratives à suivre.

Ouverts en 2010, Ces 22 stands de brochettes sont régulièrement pointés du doigt pour des problèmes d’hygiène et de nuisances olfactives. Les professionnelles s’inquiètent sur l’avenir de leur activité.