Plus de 400 tortues ont été saisies par les douanes malgaches. Elles étaient cachées dans les valises d’une ressortissante égyptienne arrivée 48 heures auparavant à l’aéroport international d’Antananarivo.
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« On a saisi 403 tortues sur une Egyptienne de 32 ans qui était entrée à Madagascar le 18 juin », a déclaré à l’AFP le chef de la police de l’air et des frontières, le commissaire principal de police Jean Victor Tsaramonina Ravony. Il a souligné qu’il s’agit « d’une saisie record et de la deuxième saisie cette année ».
Ecoulées au marché noir pour être consommées en soupe
Les tortues avaient été emballées dans huit sacs en tissu puis placées dans deux valises pour rejoindre Khartoum au Soudan via Nairobi au Kenya, selon l’enquête de la police malgache.
Les soupçons des douaniers avaient été éveillés « par la durée trop courte du séjour » de la voyageuse, selon le policier. Les autorités pensent que cette dernière espérait pouvoir sortir facilement du territoire malgache à cause de la grève des employés de la compagnie aérienne malgache Air Madagascar, qui perturbe le fonctionnement de l’aéroport.
Les tortues, écoulées au marché noir pour être consommées en soupe, font partie avec les lémuriens, les hippocampes ou encore le bois de rose de la longue liste des spécimens de la faune et de la flore victimes de trafic à Madagascar, pays à la biodiversité exceptionnelle.
Ecoulées au marché noir pour être consommées en soupe
Les tortues avaient été emballées dans huit sacs en tissu puis placées dans deux valises pour rejoindre Khartoum au Soudan via Nairobi au Kenya, selon l’enquête de la police malgache.
Les soupçons des douaniers avaient été éveillés « par la durée trop courte du séjour » de la voyageuse, selon le policier. Les autorités pensent que cette dernière espérait pouvoir sortir facilement du territoire malgache à cause de la grève des employés de la compagnie aérienne malgache Air Madagascar, qui perturbe le fonctionnement de l’aéroport.
Les tortues, écoulées au marché noir pour être consommées en soupe, font partie avec les lémuriens, les hippocampes ou encore le bois de rose de la longue liste des spécimens de la faune et de la flore victimes de trafic à Madagascar, pays à la biodiversité exceptionnelle.