Elle fut la toute première femme arbitre de football de France. Marie-Anne Bessard est aujourd’hui âgée de 85 ans. Il y a 53 ans, elle inaugurait une page d’histoire dans le monde du ballon rond. La Martiniquaise a sans le vouloir contribuer à changer le regard sur ces "hommes en noir".
C'est sans s’en rendre compte et sans même revendiquer quoi que ce soit que Marie-Anne Bessard est devenue une pionnière en son genre.
Le 8 mai 1966, elle obtient haut la main son diplôme d'arbitre de football. Inédit ! Jusqu'alors aucune femme sur tout le territoire des différentes ligues de football de la Fédération Française n'avait réussi ni même tenté l'expérience.
Marie-Anne Bessard, aujourd’hui âgée de 85 ans, voulait tout simplement être sûre de bien maîtriser toutes les règles de la discipline. Elle qui était déjà très engagée dans le milieu sportif et associatif du quartier du Vert-pré au Robert. Très tôt, avec son mari Henri, ancien joueur du Good Luck, entraîneur de l’AC Vert-Pré, de l’US Robert et du Réveil Sportif, elle se passionne pour le ballon rond.
Au Vert-Pré, elle anime l’école de football, elle qui en bonne enseignante est ravie de transmettre aussi sur le terrain. Alors quand elle se présente aux cours d’arbitrage pour passer tous les examens écrits et oraux, c’est d’abord l’étonnement, y compris au niveau national. Mais après tout, même si jusqu’alors seule la gent masculine occupait à 100% l’exercice, rien n’interdit que ces dames s’y mettent. Et tant pis pour l’appellation des "hommes en noir" ! Marie-Anne Bessard réussira brillamment ses examens en terminant 7e de la session sur 39 candidats.
Depuis, des dizaines de femmes, puis des centaines, poussées par la même passion, ont fait connaître leur engagement pour le football. Aujourd’hui la Fédération Française de Football (FFF) recense 1 000 arbitres féminines exerçant tous niveaux confondus.
Dimanche 28 avril 2019, Stéphanie Frappart a elle aussi ouvert une nouvelle ère, en devenant la première femme désignée par la Fédération pour arbitrer, en tant qu’arbitre central, un match de ligue 1 en France (Amiens-Strasbourg). Il aura fallu attendre 96 ans, après la création de la FFF.
L’occasion de se souvenir que 53 ans plus tôt, c’est une Martiniquaise qui ouvrait une autre ère, d’un arbitrage au féminin.
Le 8 mai 1966, elle obtient haut la main son diplôme d'arbitre de football. Inédit ! Jusqu'alors aucune femme sur tout le territoire des différentes ligues de football de la Fédération Française n'avait réussi ni même tenté l'expérience.
Marie-Anne Bessard, aujourd’hui âgée de 85 ans, voulait tout simplement être sûre de bien maîtriser toutes les règles de la discipline. Elle qui était déjà très engagée dans le milieu sportif et associatif du quartier du Vert-pré au Robert. Très tôt, avec son mari Henri, ancien joueur du Good Luck, entraîneur de l’AC Vert-Pré, de l’US Robert et du Réveil Sportif, elle se passionne pour le ballon rond.
Au Vert-Pré, elle anime l’école de football, elle qui en bonne enseignante est ravie de transmettre aussi sur le terrain. Alors quand elle se présente aux cours d’arbitrage pour passer tous les examens écrits et oraux, c’est d’abord l’étonnement, y compris au niveau national. Mais après tout, même si jusqu’alors seule la gent masculine occupait à 100% l’exercice, rien n’interdit que ces dames s’y mettent. Et tant pis pour l’appellation des "hommes en noir" ! Marie-Anne Bessard réussira brillamment ses examens en terminant 7e de la session sur 39 candidats.
Une pionnière pour l'arbitrage au féminin
Depuis, des dizaines de femmes, puis des centaines, poussées par la même passion, ont fait connaître leur engagement pour le football. Aujourd’hui la Fédération Française de Football (FFF) recense 1 000 arbitres féminines exerçant tous niveaux confondus.
Dimanche 28 avril 2019, Stéphanie Frappart a elle aussi ouvert une nouvelle ère, en devenant la première femme désignée par la Fédération pour arbitrer, en tant qu’arbitre central, un match de ligue 1 en France (Amiens-Strasbourg). Il aura fallu attendre 96 ans, après la création de la FFF.
L’occasion de se souvenir que 53 ans plus tôt, c’est une Martiniquaise qui ouvrait une autre ère, d’un arbitrage au féminin.