L'arbitre martiniquais Damien Rosa est le seul Antillo-Guyanais à officier au championnat Concacaf des moins de 20 ans qui se déroule à Miami aux États-Unis (1er au 26 novembre 2018).
Wilhenson Deterville, Nicolas Wassouf, Loïc Gros-Desir et Damien Rosa. Ce sont les arbitres Martiniquais de niveau Concacaf, mais des 4, c’est peut-être Damien Rosa le mieux côté actuellement. Il est d’ailleurs le seul Antillo-Guyanais à officier au championnat Concacaf des moins de 20 ans qui se déroule à Miami, Floride aux États-Unis, 1er au 26 novembre 2018).
Damien Rosa aspire à devenir arbitre fédéral Outre-mer
Ses performances seront notées et observées par une hiérarchie qui compte bien emmener les meilleurs de ses jeunes directeurs de jeu au niveau FIFA (Fédération internationale de football association).
Mais déjà, Damien Rosa espère remplir les conditions pour aller jusqu’au bout de ce tournoi. Et s’il ne devait pas accéder à la finale du 26 novembre, il aimerait que ce soit seulement en raison d’un excellent parcours de la sélection de Martinique également engagée dans la compétition.
À la télé, je regarde les courses des arbitres pros, leurs diagonales, leurs pas chassés...
Arbitre de ligue de niveau 1, Damien Rosa ne se fixe aucune limite. Il aspire à devenir très bientôt arbitre fédéral Outre-mer. Il avait raté l'occasion lors des derniers examens en raison d’une condition physique un peu juste sur le moment.
Il semble bien loin le temps où à 16 ans, il dirigeait son premier match en laissant une très bonne impression. "À 13 ans j’étais capitaine d’équipe, mon club m’a alors sollicité pour avoir son quota d’arbitre. Avec la formation ça a été le déclic, tout de suite une passion".
J’ai la chance d’être bien entouré, d’avoir une famille solidaire
Entre-temps, la réussite au baccalauréat et ses études de sociologie lui ont imposé une coupure de 3 ans. De retour au pays il est sollicité pour reprendre le sifflet. Sa formation universitaire et son métier (policier municipal au Diamant), lui confère une écoute, une méthode et un sens du dialogue qui comptent, afin de diriger sereinement des matches qui ne sont jamais dénués d’enjeu.
Ce tout jeune père d’un nourrisson d’à peine un mois, gère pour l’instant très bien sa passion, son métier et sa vie privée. "Je n’appréhende pas de laisser ma compagne et mon bébé pour une longue période (...) J’ai la chance d’être bien entouré, d’avoir une famille solidaire qui me conseille de faire ce que j’ai à faire…mes proches sont fiers de mon parcours et ils sont à mes côtés".