Depuis les années 80, une trentaine de glissements de terrain d’ampleur ont été enregistrés en Martinique. Des événements souvent causés par de fortes pluies faisant glisser des sols argileux gorgés d’eaux. Celui de Morne Calebasse à Fort-de-France en avril 2011 a marqué les esprits.
•
De fortes pluies s’abattent sur Fort-de-France, nous sommes en avril 2011, un glissement de terrain est amorcé au quartier Morne Calebasse. Le phénomène qui concerne une surface de 3 hectares entraîne le 7 mai, la fermeture de la route. Puis dans la nuit du 1er au 2 août, une importante coulée de boue causée par la tempête Émilie conduit en pleine nuit à l’évacuation des habitations menacées.
Si cet épisode a marqué les esprits, les Franciscains n’oublieront pas non plus le glissement de terrain de 2004 au quartier Soleil Levant au François. Les premiers désordres ont été constatés dans la nuit du 13 au 14 novembre. Cette fois également, suite à de fortes pluies, la RD6 est coupée et plusieurs maisons sont évacuées.
Autre exemple, l'éboulement de Bellefontaine en 1991, a entraîné la rectification du tracé de la RN2 pour un coût de plus de 50 millions de francs.
Les mouvements de terrain sont récurrents en Martinique. Ils se produisent chaque année avec une moyenne de 1 à 5 par an, et sont plus importants en cas d’évènements météorologiques, comme lors de fortes pluies ou des cyclones. 2012 est l'année où il a été recensé plus de 500 mouvements de terrain, une année record !Par le passé plusieurs victimes recensées :
1916 : la Médaille,
1959 : la Chassin à Ducos, la Folie à Fort-de-France,
1960 : Ravine Pierre au Carbet, Jardin des Plantes à Saint-Pierre,
1963 : la Durand à Saint-Joseph, le Morne-Rouge,
1967 : Boe au Vauclin,
1998 : Fonds Saint Denis.
Des glissements du Nord au Sud
Si cet épisode a marqué les esprits, les Franciscains n’oublieront pas non plus le glissement de terrain de 2004 au quartier Soleil Levant au François. Les premiers désordres ont été constatés dans la nuit du 13 au 14 novembre. Cette fois également, suite à de fortes pluies, la RD6 est coupée et plusieurs maisons sont évacuées.
Autre exemple, l'éboulement de Bellefontaine en 1991, a entraîné la rectification du tracé de la RN2 pour un coût de plus de 50 millions de francs.
1916 : la Médaille,
1959 : la Chassin à Ducos, la Folie à Fort-de-France,
1960 : Ravine Pierre au Carbet, Jardin des Plantes à Saint-Pierre,
1963 : la Durand à Saint-Joseph, le Morne-Rouge,
1967 : Boe au Vauclin,
1998 : Fonds Saint Denis.