Les élèves manifestent depuis ce matin (26 août 2019), devant leur centre de formation, à Chateauboeuf, à Fort-de-France. Ils n’ont pas reçu leurs diplômes, à la fin de leur formation la semaine dernière, car l’organisme reste dans l’attente d’un agrément.
Une rentrée placée sous le signe de l’incertitude pour 13 élèves ambulanciers qui sont partagés entre dégoût et colère.
Trois jours après l’annonce inattendue de l’un de leurs formateurs (vendredi 23 août), les stagiaires de l’Institut de Formation d’Ambulanciers (IFA), mènent la fronde.
Ils ne comprennent pas que le centre qui leur dispense les cours depuis le mois d’avril, n’était pas habilité à le faire faute d’agrément. La directrice, en vacances hors du territoire, a bien tenté de les rassurer par téléphone, leur expliquant qu’une nouvelle demande d’agrément a été déposée. Mais cela reste encore flou pour Sabine Rosillette.
La colère est d'autant plus grande que le nécessaire aurait pu être fait plus tôt, selon les manifestants. Et surtout, cet imprévu change les prévisions d’un certain nombre de stagiaires, qui devaient commencer à travailler dans quelques semaines. C’est le cas de Manuel, qui vient de la Guadeloupe.
Alors, les choses peuvent-elles s’arranger ? Sabine Rosillette l’espère. Elle met même la pression sur l’institut et la CTM, qui aurait reçu une demande d’agrément."Il faut reprendre les cours le 15 septembre".
Nous avons tenté de contacter la CTM, en vain. Selon les étudiants, la Collectivité Territoriale leur a promis de boucler le dossier au plus vite. La formation a coûté plus de 6.000 euros. Une somme que certains ont payée intégralement de leur poche.
Trois jours après l’annonce inattendue de l’un de leurs formateurs (vendredi 23 août), les stagiaires de l’Institut de Formation d’Ambulanciers (IFA), mènent la fronde.
Ils ne comprennent pas que le centre qui leur dispense les cours depuis le mois d’avril, n’était pas habilité à le faire faute d’agrément. La directrice, en vacances hors du territoire, a bien tenté de les rassurer par téléphone, leur expliquant qu’une nouvelle demande d’agrément a été déposée. Mais cela reste encore flou pour Sabine Rosillette.
Sabine Rosillette
Manuel
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