La 13e édition du Carifesta est ouverte à Barbade

Reporté de 48 heures, à cause du passage (vendredi) de la tempête Harvey, le Festival des Arts de la Caraïbe, le CARIFESTA,  a ouvert ses portes dimanche (20 août), à Barbade.
Le coup d’envoi du 13Festival des arts de la Caraïbe, a été donné au stade Kensinton Oval,  à Bridgetown. La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, dont le Premier ministre barbadien, Freundel Stuart, du Secrétaire général de la CARICOM, Irwin La Rocque. Présentes également, de nombreuses délégations d’artistes de toute la Caraïbe. Des artistes venus montrer au public la grande diversité et la richesse de la culture caraîbéenne.
 
Le ministre barbadien de la Culture, de la Jeunesse et des Sports, Stephens Lashley, qui a officiellement ouvert cette 13e biennale l’a présentée comme un tournant pour la Caraïbe. En quête de nouvelles opportunités économiques, les pays de la zone devraient saisir cette occasion pour renforcer leurs liens culturels. L’industrie de la culture doit être considérée comme la clé de la transformation des économies CARICOM, selon le ministre barbadien. 
 
Le secrétaire général de la CARICOM, Irwin La Rocque, qui s’est également exprimé à la cérémonie d’ouverture, croit que  "Le Carifesta est une Force de rapprochement des peuples caraïbéens".
 

Les mêmes motivations qu’aux origines

 
Si sa première édition a eu lieu en 1972, c’est en 1970 que cet évènement artistique majeur a été imaginé. Le Festival des Arts créatifs de la Caraïbe est né de l’appel d'un groupe d'artistes de la zone réunis à Georgetown, au Guyana, pour une Convention d’écrivains et d’artistes.
Pour les concepteurs du festival, il fallait trouver un moyen pour mettre en évidence la diversité des pays de la CARICOM, tout en montrant leurs nombreuses et riches similitudes culturelles. Il fallait en somme trouver le moyen d’exposer l’immense créativité de ces pays.
 
Interrompu après l’édition (déjà barbadienne) de 1981, il a fallu attendre 11 ans avant que l’évènement ne revoie le jour. Stephens Lashley a tenu à rappeler dimanche que malgré les nombreux défis auxquels le festival a été confronté depuis sa création, la flamme ne s’est jamais éteinte. Le Carifesta a survécu, selon lui, grâce à la ténacité des acteurs de la culture, des gouvernements caraïbéens et du secrétariat de la CARICOM. Il est même devenu un festival de renommée mondiale, l’évènement  artistique et culturel le plus important  de la Caraïbe.
 
Jusqu’à dimanche (27/08), Barbade vivra au rythme des spectacles, expositions, concerts, conférences, débats, défilés de mode, et autres animations du Carifesta.