Nous vous proposons une immersion dans le passé afin de découvrir "les belles histoires du tour de Martinique des yoles rondes". Dans ce premier volet, la genèse avec la première édition du tour, c'était en 1985.
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C’est en 1985 que le tout premier tour de Martinique des yoles s’est déroulé. Avec un départ donné à Sainte-Anne devant un public confidentiel et une arrivée finale devant une assistance plus nombreuse due à la médiatisation par des articles de Bernardin Loiseau de France-Antilles et des reportages radio-TV de Daniel Louisy, Camille Alexandre rédacteurs-reporteurs et Henri Vigana Journaliste Reporteur d'Images de RFO (ancien nom de Martinique 1ère).
Un tour de Martinique en cinq étapes, avec huit yoles équipées de voiles en coton qui se déchiraient souvent, à cause du fort vent particulièrement sélectif. Les voiles en coton ont depuis disparu au profit de matières synthétiques. Matage à terre sur la plage la plus proche étaient également au programme avec des illusions perdues pour un bon classement. Mais le moral n'était en berne pour autant au sein des équipages.
Sur les voiles de l'époque sont inscrits Monoprix, Locatel, Valda, Nissan, Raissa. Des sponsors difficiles à trouver, mais utiles pour payer le matériel et les déplacements.
Grâce à sa régularité, la yole marinoise Monoprix de Désiré Lamon a fait la différence cette année-là, au terme du tour marqué par de la casse. Nissan du François de Charles Exilie et Valda du Robert de Frantz Ferjules sont montés sur le podium d’un tour 1985 devenu une référence pour la société des yoles rondes.
Une structure présidée à l'époque par Georges Brival créateur de ce premier tour officiel reconnu par la Préfecture et Charles Ebion son secrétaire général. Jacques Guanel, François Dédé et Bernardin Loiseau (chargé de communication) étaient également des membres actifs.
Alain Dédé qui préside actuellement la Fédération des Yoles ex-société des yoles rondes a été élu en 1989 à la tête d'une équipe comprenant notamment Laurent Ursulet, Alain Thaly, Raymond Marie.
Le tour de Martinique des yoles a beaucoup évolué depuis son lancement en 1985. Coté ambiance, il y avait quelques ajoupas pour se désaltérer et se restaurer, des jeux traditionnels, mais pas une aire d'arrivée qui se confond avec un grand marché comme de nos jours.
Le monde des yoles n'était pas touché en 1985 par la fièvre mercantile qui pousse de nombreux Martiniquais à se transformer en vendeurs ambulants. Il n'y avait pas non plus à chaque ville étape un village du tour et des actions de sensibilisation à des problématiques majeures.
Pas non plus à cette époque de catamarans offrant le suivi d'une étape en mer. Ni non plus d'after yole pour danser, boire, s'amuser avec du son à fond au nom de la yole.
Un tour de Martinique en cinq étapes, avec huit yoles équipées de voiles en coton qui se déchiraient souvent, à cause du fort vent particulièrement sélectif. Les voiles en coton ont depuis disparu au profit de matières synthétiques. Matage à terre sur la plage la plus proche étaient également au programme avec des illusions perdues pour un bon classement. Mais le moral n'était en berne pour autant au sein des équipages.
Des pêcheurs bénévoles navigants pour le plaisir
Chaque yole a à son bord un patron de qualité qui fait sa force pour sa science de la navigation et des coursiers courageux et combatifs. Des pêcheurs prêts à tout donner pour leur passion. Ils avaient fait leurs preuves lors des courses de yoles organisées dans le cadre des fêtes patronales dans les communes comme le François, le Robert, le Vauclin ou encore Trinité.Sur les voiles de l'époque sont inscrits Monoprix, Locatel, Valda, Nissan, Raissa. Des sponsors difficiles à trouver, mais utiles pour payer le matériel et les déplacements.
Grâce à sa régularité, la yole marinoise Monoprix de Désiré Lamon a fait la différence cette année-là, au terme du tour marqué par de la casse. Nissan du François de Charles Exilie et Valda du Robert de Frantz Ferjules sont montés sur le podium d’un tour 1985 devenu une référence pour la société des yoles rondes.
Une structure présidée à l'époque par Georges Brival créateur de ce premier tour officiel reconnu par la Préfecture et Charles Ebion son secrétaire général. Jacques Guanel, François Dédé et Bernardin Loiseau (chargé de communication) étaient également des membres actifs.
Alain Dédé qui préside actuellement la Fédération des Yoles ex-société des yoles rondes a été élu en 1989 à la tête d'une équipe comprenant notamment Laurent Ursulet, Alain Thaly, Raymond Marie.
Un public composé de proche
Une majorité de parents, amis et alliés intéressés à chaque ville étape par les exploits des yoleurs, des pêcheurs qui n'avaient pas hésité à ne pas travailler pendant une semaine. Des yoleurs bénévoles, donc, qui s'étaient engagés pour le plaisir.Le tour de Martinique des yoles a beaucoup évolué depuis son lancement en 1985. Coté ambiance, il y avait quelques ajoupas pour se désaltérer et se restaurer, des jeux traditionnels, mais pas une aire d'arrivée qui se confond avec un grand marché comme de nos jours.
Le monde des yoles n'était pas touché en 1985 par la fièvre mercantile qui pousse de nombreux Martiniquais à se transformer en vendeurs ambulants. Il n'y avait pas non plus à chaque ville étape un village du tour et des actions de sensibilisation à des problématiques majeures.
Pas non plus à cette époque de catamarans offrant le suivi d'une étape en mer. Ni non plus d'after yole pour danser, boire, s'amuser avec du son à fond au nom de la yole.