Quelques syndicats martiniquais (CDMT, CSTM, FSU, UNSA) invitent la presse ce matin (vendredi 1er mai 2020) à la maison des syndicats (Fort-de-France).
Les organisations syndicales invitantes respecteront pour l'occasion les gestes barrière recommandés et s'exprimeront sur la signification du 1er mai dans le contexte actuel, sur leurs préoccupations, leurs revendications et leurs activités dans cette période spéciale.
Le parti communiste martiniquais, fidèle à ses principes, dénonce "les dérives du capitalisme mondialisé et financiarisé". La Martinique, société dépendante et vulnérable, est frappée de plein fouet par cette catastrophe, analyse Georges Erichot, le secrétaire général du parti.
Le Parti communiste martiniquais appelle le peuple travailleur en ce 1er mai à exiger du pouvoir les moyens d’affronter l’épidémie d’une part et d’autre part á soutenir tous ceux qui sont victimes de cette crise économique et sociale d’ampleur inégalée.
Les adhérents de l’Union des Femmes de Martinique (UFM) mettent l’accent sur les conditions de travail et de vie des femmes travailleuses.
Ce 1er mai 2020 se passe, en raison de l’actualité de la crise sanitaire, dans un contexte particulier qui empêche toute manifestation de rue. Mais ce n’est pas pour autant que nous resterons silencieuses !
Non, nos droits ne seront pas confinés !
Notre parole ne sera pas confinée !
La FNEC FP FO *Martinique propose de faire de ce 1er Mai 2020, une journée de réflexions, d’analyses, d’échanges en famille et de communication sur les réseaux sociaux.
Les paroles du gouvernement n’ont pas été suivies d’actes suffisamment forts. Ce gouvernement souhaite une reprise des activités et une ouverture des établissements scolaires, sans nous donner les garanties sanitaires nécessaires. Nous ne sommes pas contre la reprise, mais elle ne doit pas se faire au risque et au prix de notre santé.