L'objectif principal de cette course festive sur 5 kilomètres est de collecter 15 000 euros, pour venir en aide aux familles d’enfants atteints de troubles dys.
En Martinique, 8% des enfants seraient concernés par des troubles du langage et des apprentissages (dyspraxiques, dysgraphiques, dyslexiques, dysorthographiques, dyscalculiques ou dysphasiques)."Il s'agit d'une course déguisée. Les participants ont une contribution financière à donner et nous avons aussi des partenaires financiers qui nous accompagnent aussi bien pour la mise en place et aussi pour contribuer aux fonds. Et une fois que ces fonds seront collectés, nous verrons avec l'association par rapport aux démarches à mettre en place pour reverser cette somme. L'intégralité de la somme, au-delà du fait de payer évidement les frais de fonctionnement de la mise en place de l'action, tous les bénéfices seront mis sur la création d'un dépliant, d'aider les familles dans les surcoûts de diagnostique, mais par le biais de l'association qui bénéficiera des fonds que nous avons collectés", explique Nathalie Bonheur, la présidente du Club service.
L'évènement s’est achevé par une beach party avec DJ sur la plage de Madiana à Schoelcher."Les personnes atteintes de troubles dys, c'est une cause que nous avons touchée du doigt il y a quatre ans de ça donc c'est pour ça que nous sommes à la 4e édition de la Carnival Run. Nous avons décidé de travailler avec les associations qui œuvrent auprès des familles ayant des enfants atteints de troubles dys afin de mieux faire connaître ce trouble. Et voir comment on pourrait les accompagner pour une meilleure détection et que les personnes soient mieux accompagnées que possible en mettant en place cette action Carnival Run pour collecter des fonds pour permettre un travail auprès de ces associations et ces familles. Il n'est pas évident de lever des fonds facilement donc si nous arrivons à mettre en place un accompagnement pour dix enfants et que ça se passe bien, voir dans quelle mesure nous pourrions faire perdurer ce partenariat, de telle sorte que nous accompagnions plus d'enfants sur le territoire", poursuit la présidente.