Des bandits sèment la terreur à Fort de France et au Lamentin

Le supermarché de Mongérald à Fort de France, attaqué peu avant 20h.
Soirée de terreur jeudi soir pour le personnel et les clients de trois supermarchés des deux villes, attaqués par des malfaiteurs armés et circulant à bord d'une voiture volée, selon la police.
Des dizaines de policiers et de gendarmes mobilisés jeudi soir pour tenter d'arrêter les auteurs d'au moins trois attaques à main armée, en moins d'une heure, à Fort de France et au Lamentin. Depuis quelques jours, une recrudescence des faits violents est observée par les autorités en charge de la sécurité. Un policier rentrant chez lui mercredi soir à Fort de France, en a lui même fait l'expérience. Sa voiture lui a été dérobée par plusieurs hors la loi. Depuis, ses collègues sont sur leurs gardes.

Première attaque : au Lamentin

Peu après 19h, le premier commerce visé est le supermarché, "leader price" de la zone de la jambette, une des caissières raconte :

Un homme est entré dans le magasin en tirant un coup de feu en l'air, un autre a réclamé la caisse en pointant son arme sur une de mes collègues









Les bandits ont quitté le magasin en tirant sur la façade extérieure emportant une caisse dont le montant est inconnu pour l'heure.

Deuxième cible : Fort de France

Quelques minutes plus tard, la bande qui circule à bord d'une puissante voiture volée, répète la même scène, profitant de la fermeture des caisses et s'invite au supermarché, "écomax" de la cité mongérald. Les faits se déroulent assez vite et provoquent la stupeur du personnel du magasin et des clients encore présents à ce moment là.

Peu après 2Oh,  c'est au tour de "écomax" bellevue de recevoir ces visiteurs indésirables. Même mode opératoire, rapide et violent avec des coups  de feu tirés en l'air et sur la façade du bâtiment.
Les impacts de balles sur la facade d'un des magasins attaqués
Dans les trois cas, les malfaiteurs sont partis avec un butin dont le montant n'est pas encore précis. Les clients, témoins de ces scènes dignes des séries télévisées, sont médusés et choqués, les caissières le sont davantage encore. C'est notamment le cas de toutes celles qui ont été directement menacées. Elles ont été prises en charge sur place par les pompiers.
Tard dans la nuit le dispositif policier était encore en place pour tenter d'arrêter cette bande de voyous.