Mardi soir, les différents camps politiques ont réaffirmé leurs positions quant à la mise en place de la collectivité unique lors d’un débat public organisé, à l'amep, Fort de France, par le club presse Martinique.
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Pas de surprises ! Le PPM représenté par Catherine Conconne estime qu’il faut donner du temps aux « deux mamouths » que sont le conseil général et le conseil régional pour fusionner, en 2015. Elle avance des difficultés d’ordre administratives. Ces deux institutions doivent gérer des milliers de salariés, mais aussi des établissements scolaires (collèges et lycées) ainsi, par exemple, que le paiement de prestations sociales actuellement attribuées par le conseil général.
La position de Marcelin Nadeau est différente. Le représentant du Modemas estime que la collectivité doit être mise en place le plus vite possible. Cette position est partagée par Gabriel Lagrancourt, le nouveau secrétaire départemental de l’UMP. Pour justifier leurs positions, les deux hommes que tout opposent sur le plan idéologique, avancent que la question de l’évolution institutionnelle occupe les esprits des martiniquais depuis quelques décennies et qu’ils sont prêts au changement. 2014 semble donc une date idéale pour ces deux leaders politiques, d’autant plus que l’année sera « chargée en échéances ».
Une assistance tout à fait convenable et un débat apaisé où les questions de fond ont été posées, même si les sujets qui fâchent comme la prime majoritaire pour le vainqueur ou le nombre d’élus que comptera cette nouvelle collectivité ont été soigneusement évités, pour l’instant.
La position de Marcelin Nadeau est différente. Le représentant du Modemas estime que la collectivité doit être mise en place le plus vite possible. Cette position est partagée par Gabriel Lagrancourt, le nouveau secrétaire départemental de l’UMP. Pour justifier leurs positions, les deux hommes que tout opposent sur le plan idéologique, avancent que la question de l’évolution institutionnelle occupe les esprits des martiniquais depuis quelques décennies et qu’ils sont prêts au changement. 2014 semble donc une date idéale pour ces deux leaders politiques, d’autant plus que l’année sera « chargée en échéances ».
Une assistance tout à fait convenable et un débat apaisé où les questions de fond ont été posées, même si les sujets qui fâchent comme la prime majoritaire pour le vainqueur ou le nombre d’élus que comptera cette nouvelle collectivité ont été soigneusement évités, pour l’instant.