C'était l'un des slogans des opposants au mariage homosexuel samedi à Fort de France. Ils croient qu'ils peuvent encore renverser le rapport de force alors que le texte est déjà adopté par l'assemblée nationale, en attendant son examen au sénat le 4 avril prochain.
A quelques jours du début de l'examen du texte au sénat, les opposants martiniquais au mariage entre homosexuels se sont massivement retrouvés samedi après-midi dans les rues de Fort de France. Ils étaient près de 4 000 selon les organisateurs, 2 000 selon la police. Beaucoup plus nombreux que lors d'une précédente manifestation en janvier dernier toujours à Fort de France.
Dans le cortège, des enfants avec leurs parents, des religieux, des politiques dont les députés Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azérot, aux côtés de Ralph Monplaisir, maire de droite ou de Raymond Occolier, maire de gauche, preuve que ce débat transcende les choix politiques, ou religieux.
Le député Bruno Nestor Azérot aborde cette manifestation fort de ses convictions et du soutien de la population. Il n’en fait pas une cause politique d’autant qu'en tant qu'homme de gauche, il soutient le gouvernement sur le plan social et économique. "Il y a toujours une chance qu’un texte soit retiré si la réaction est vive et le gouvernement à l’écoute", estiment les manifestants.
Dans le cortège, des enfants avec leurs parents, des religieux, des politiques dont les députés Jean-Philippe Nilor et Bruno Nestor Azérot, aux côtés de Ralph Monplaisir, maire de droite ou de Raymond Occolier, maire de gauche, preuve que ce débat transcende les choix politiques, ou religieux.
Le député Bruno Nestor Azérot aborde cette manifestation fort de ses convictions et du soutien de la population. Il n’en fait pas une cause politique d’autant qu'en tant qu'homme de gauche, il soutient le gouvernement sur le plan social et économique. "Il y a toujours une chance qu’un texte soit retiré si la réaction est vive et le gouvernement à l’écoute", estiment les manifestants.