Le skipper martiniquais a expliqué que son bateau était prêt à repartir, mais qu'il attendait un nouveau boîtier de pilote automatique. Eric malgré une légitime frustration, semble plus motivé que jamais à rallier la Martinique le plus rapidement possible
Eric Baray devrait quitter dans les prochaines heures Gran Canaria, ou il a fait escale pour réparer avec son assistance technique ses pilotes automatiques. Une avarie l’a contrait à rester jour et nuit a la barre. Le navigateur martiniquais est déterminé, et compte franchir la ligne d’arrivée à Fort de France dans les délais de course. Il l’a dit au comité de course lors de la vacation radio de ce lundi 2 avril 2013 « Nous avons fait les tests par rapport au moteur et au vérin. Il y a deux boîtiers dont un qui est mort. Le boîtier doit arriver mercredi, nous le monterons et je devrais repartir mercredi soir ou bien jeudi matin. Je suis là en attente, le bateau est prêt à repartir et j’attends de pouvoir mettre les bouchées doubles et rentrer en Martinique. Au moment où je vous parle, j’ai deux jours pour toucher les alizés et je devrais avoir 25 nœuds. La logique pour moi serait de faire 250 milles par jours. 10/11 jours cela devrait être possible »
Ca accélère à l’avant !
Le vent s’est renforcé depuis hier soir. les solitaires de la Transat Bretagne – Martinique affichent tous – ou presque – des vitesses à deux chiffres. En tête de flotte, les vitesses à deux chiffres sont légion : Erwan Tabarly (Armor Lux – Comptoir de la Mer) est à près de 11 nœuds, Gildas Morvan (Cercle Vert) à 12,3 nœuds et Fabien Delahaye (Skipper Macif 2012) à 11,8 nœuds.