Les gérants des stations-service de Martinique n'appellent pas à la grève pour l'instant, contrairement à leurs collègues de Guyane, Réunion et Guadeloupe. Ils semblent privilégier la négociation pour obtenir une hausse de leur marge.
Les gérants des stations-service de Martinique ont présenté leurs doléances à Serge Letchimy, en sa qualité de député de la république. "Nous avons le sentiment, que ces doléances ne sont pas bien relayées", dit Jacques-André Lubin, président du syndicat des gérants de stations-service de Martinique. "Les réponses des ministres n'ont pour but que de gagner du temps", ajoute-t-il. Le récent échec de la réunion au ministère de l'outre-mer semble illustrer son sentiment.
Alors que leurs collègues des autres départements d'outre-mer appellent, ce jeudi à la grève, les martiniquais préfèrent la négociation. Ils ont rappelé au député Serge Letchimy, la réalité du terrain. Certains affirment qu'ils enregistrent une baisse d'activité considérable, en plus de conditions d'exploitation qui se durcissent. D'autres indiquent que les loyers et les cautions bancaires sont à la hausse. Les gérants réclament à l'état, une hausse de leur marge de 1,74 centimes d'euros par litre de carburant.
Les services ministériels auraient fini par admettre que la demande d'augmentation de marge des gérants des Départements d'Outre Mer, est légitime. Cependant, Victorin Lurel qui prépare actuellement un nouveau décret sur la fixation des prix à la pompe dans les départements d'Outre-mer, ne veut pas qu'elle soit supportée par les consommateurs. Qui va payer ? Pour l'heure, la question n'a pas trouvé de réponse définitive.
Alors que leurs collègues des autres départements d'outre-mer appellent, ce jeudi à la grève, les martiniquais préfèrent la négociation. Ils ont rappelé au député Serge Letchimy, la réalité du terrain. Certains affirment qu'ils enregistrent une baisse d'activité considérable, en plus de conditions d'exploitation qui se durcissent. D'autres indiquent que les loyers et les cautions bancaires sont à la hausse. Les gérants réclament à l'état, une hausse de leur marge de 1,74 centimes d'euros par litre de carburant.