C'est à l'unanimité que le conseil municipal de la ville de Sainte-Anne a adopté une clause de transparence obligeant les entreprises candidates à des marchés publics à indiquer si, par le passé, elles ont bénéficié d’avantages liés à l'esclavage.
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Une première en France
La commune de Sainte-Anne devient, en adoptant cette "clause de transparence", la première commune de France à obliger toute entreprise posant candidature à des marchés publics à indiquer si, par le passé, elle a bénéficié d’un crime de l’esclavage aboli, sur le territoire français, en avril 1848.« Pour nous, c’est davantage une démarche indicative et non pas discriminatoire, pour nous permettre de connaître toute la vérité sur la manière dont fonctionnent les entreprises » ,a précisé Garcin Malsa au micro de Martinique 1ère.