L'appel à la grève contre la dégradation de la situation sociale, lancé à la fois par la CGTM, l'UNSA, et la CFE-CGC, ne mobilise que près de 800 personnes ce matin dans les rues de Fort de France.
Malgré la diversité de leurs sections, les trois organisations syndicales signataires de la grève, souffrent semble t-il, d'abord de l'absence d'unité. Les autres grandes centrales locales (CSTM, CDMT, FO, FSU) n'ont pas rejoint ce mouvement, notamment pour des raisons d'opportunité, expliquent-elles.
Ensuite, le mot d'ordre pourtant mobilisateur, contre la dégradation de la situation sociale, ne suscite plus autant d'adhésion que lors de la grève de 2009. "Je ne vais rester là à faire une grève qui va m'apporter un plus gros déficit dans mon porte-monnaie", résume un jeune homme interrogé dans le journal télévisé de mercredi soir.
"Le 5 février 2009, on a fait une grève, pour autant je ne trouve pas que les choses ont vraiment changé", ajoute une jeune femme. Des propos qui montrent combien la déception se confond avec résignation et qui invitent les syndicats à imaginer d'autres formes de mobilisation.
Ensuite, le mot d'ordre pourtant mobilisateur, contre la dégradation de la situation sociale, ne suscite plus autant d'adhésion que lors de la grève de 2009. "Je ne vais rester là à faire une grève qui va m'apporter un plus gros déficit dans mon porte-monnaie", résume un jeune homme interrogé dans le journal télévisé de mercredi soir.
"Le 5 février 2009, on a fait une grève, pour autant je ne trouve pas que les choses ont vraiment changé", ajoute une jeune femme. Des propos qui montrent combien la déception se confond avec résignation et qui invitent les syndicats à imaginer d'autres formes de mobilisation.