Certains salariés de la BDAF étaient en grève ce mardi pour déplorer le projet de fusion de leur établissement avec une Caisse d'Épargne. Ce projet menace les 130 emplois de Guyane, Guadeloupe et Martinique, selon les syndicats.
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Les syndicats annoncent que la fusion entre la BDAF, dernière banque Antillaise et la Caisse d'Épargne Provence-Alpes-Corse, met en danger les 130 emplois des Antilles-Guyane. Cependant, l'appel à la grève n'a pas mobilisé tout le monde malgré les arguments du syndicat majoritaire.
La fusion est prévue pour le deuxième semestre 2016 avec, selon la direction, la garantie du maintien des emplois. "Il n'y a pas lieu d'affoler les salariés, le rachat n'a aucun effet sur les contrats de travail", affirme Didier Loing, directeur général de la BDAF.
Dernière banque Antillaise
"C'est l'une des seules banques des Antilles-Guyane (la BDAF, ndlr) ayant conservé localement tous ses services administratifs. Cela permet à plus de 150 jeunes de trouver du travail, à l'informatique, à la comptabilité, au service juridique...", explique Joseph Nonone, porte-parole de l'intersyndicale.Aucun effet sur l'emploi
La fusion est prévue pour le deuxième semestre 2016 avec, selon la direction, la garantie du maintien des emplois. "Il n'y a pas lieu d'affoler les salariés, le rachat n'a aucun effet sur les contrats de travail", affirme Didier Loing, directeur général de la BDAF.