L’académie de Martinique va perdre 71 postes d'enseignants à la rentrée de 2015. La réforme de la ministre Najat Vallaud Belkacem, permet d’attribuer plus ou moins de professeurs en fonction du territoire. Même en bénéficiant de la réforme, la Martinique perd des postes
La suppression de moyens concerne le primaire comme le second degré. 27 postes dans le premier degré, et 44 dans le second degré. Le comité technique ministériel s'est tenu le 17 décembre dernier et a validé la répartition académique de moyens pour la rentrée 2015. La Martinique fait partie des zones prioritaires mais ne gagne pas au final. Le calcul théorique des besoins d'enseignement est effectué par type d'établissement collèges, lycées, lycées professionnels et intègre les critères territoriaux et sociaux.
La situation du département a t'elle été prise en considération ? C'est la question que se pose le syndicat Snetaa Fo Martinique. "On n'a pas tenu compte de notre taux de chômage (plus de 40% de nos jeunes),de notre taux d'illétrisme (plus de 40000 chez nous soit 14% contre 10 % en France. sans oublier les décrochages, les sorties sans diplômes..."
Pour le syndicat Snetaa Fo Martinique "le critère de la baisse démographique ne doit pas rester le principal facteur de décision ministérielle en matière d'éducation"
Cet arbitrage du comité technique ministériel du 17 décembre dernier, s'inscrit dans le sens de la loi de refondation de 2013, qui organise la transformation en profondeur de l’école. La nouvelle carte de l’éducation prioritaire, issue d’un long processus d’évaluation et de concertation a retenu des zones prioritaires en Martinique.
L' académie est confrontée depuis 2009 à une succession de suppressions de postes, justifiée par une baisse des effectifs, et le problème se corse avec le vieillissement accéléré de la population. Des prévisions ministérielles qui amèneront des prises de positions du monde de l'éducation dans les semaines à venir.
La situation du département a t'elle été prise en considération ? C'est la question que se pose le syndicat Snetaa Fo Martinique. "On n'a pas tenu compte de notre taux de chômage (plus de 40% de nos jeunes),de notre taux d'illétrisme (plus de 40000 chez nous soit 14% contre 10 % en France. sans oublier les décrochages, les sorties sans diplômes..."
Pour le syndicat Snetaa Fo Martinique "le critère de la baisse démographique ne doit pas rester le principal facteur de décision ministérielle en matière d'éducation"
Cet arbitrage du comité technique ministériel du 17 décembre dernier, s'inscrit dans le sens de la loi de refondation de 2013, qui organise la transformation en profondeur de l’école. La nouvelle carte de l’éducation prioritaire, issue d’un long processus d’évaluation et de concertation a retenu des zones prioritaires en Martinique.
L' académie est confrontée depuis 2009 à une succession de suppressions de postes, justifiée par une baisse des effectifs, et le problème se corse avec le vieillissement accéléré de la population. Des prévisions ministérielles qui amèneront des prises de positions du monde de l'éducation dans les semaines à venir.