Le roman de Patrick Chamoiseau "un dimanche au cachot" est joué ce vendredi soir (16 janvier 2015) sur les planches de l’Atrium. Une adaptation de José Pliya, interprétée par Laëtitia Guédon qui veut redonner une voix à "l’oubliée" pour la faire sortir du cachot.
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Le jeu sobre de Laëtitia Guédon qui laisse exprimer à travers sa bouche la langue de Chamoiseau, seule sur scène, dans un jeu de lumière alternant avec la pénombre et au fond le musicien de beat box Blade, rythmant de sa bouche et en séquence les passages forts de ce texte saisissant de Patrick Chamoiseau, le tout est enveloppé dans une scénographie épurée de Serge Tranvouez.
Les rires et chuchotements inévitables quand on réunit des élèves dans une salle de théâtre laissent très vite la place à un silence pesant, où juste la voix de la comédienne d’origine martiniquais résonne dans la salle Frantz Fanon…ils sont captivés. Donner corps, donner voix à un texte qui ramène aux temps sombres de l’esclavage, du maître, des cachots et ses sévices, des bêtes et autres forces mystérieuses de notre mythologie créole, tout y est. Le dimanche au cachot ou l’histoire de ce travailleur social (Chamoiseau en personne) qui rencontre cette petite fille qui s’est réfugiée de la pluie sous une voûte de pierre, mais qui y reste prostrée, dans une grande souffrance silencieuse. Là commence alors cette histoire où passé et présent se rencontrent et témoignent d’une histoire aux parois sombres. La petite fille sortira-t-elle de son cachot et dans quel état ?
Écoutez les propos de Laëtitia Guédon, la comédienne
Un projet scolaire sur différents niveaux
Lors de la première représentation, étaient conviés des collégiens et des lycéens. Cette pièce rentre dans le cadre de l’école du spectateur, un projet pédagogique soutenu par la Délégation Académique aux Arts et à la Culture du Rectorat. Des rencontres ont été organisées entre des élèves et les participants de la pièce. Il s’agit pour le rectorat d’inciter les élèves à se rendre au théâtre, en les attirant avec des pièces qui peuvent les questionner.
Un dimanche au cachot, vendredi 16 janvier à 20h à la salle Frantz Fanon de l’Atrium.
Les rires et chuchotements inévitables quand on réunit des élèves dans une salle de théâtre laissent très vite la place à un silence pesant, où juste la voix de la comédienne d’origine martiniquais résonne dans la salle Frantz Fanon…ils sont captivés. Donner corps, donner voix à un texte qui ramène aux temps sombres de l’esclavage, du maître, des cachots et ses sévices, des bêtes et autres forces mystérieuses de notre mythologie créole, tout y est. Le dimanche au cachot ou l’histoire de ce travailleur social (Chamoiseau en personne) qui rencontre cette petite fille qui s’est réfugiée de la pluie sous une voûte de pierre, mais qui y reste prostrée, dans une grande souffrance silencieuse. Là commence alors cette histoire où passé et présent se rencontrent et témoignent d’une histoire aux parois sombres. La petite fille sortira-t-elle de son cachot et dans quel état ?
Écoutez les propos de Laëtitia Guédon, la comédienne
Guedon
Un projet scolaire sur différents niveaux
Lors de la première représentation, étaient conviés des collégiens et des lycéens. Cette pièce rentre dans le cadre de l’école du spectateur, un projet pédagogique soutenu par la Délégation Académique aux Arts et à la Culture du Rectorat. Des rencontres ont été organisées entre des élèves et les participants de la pièce. Il s’agit pour le rectorat d’inciter les élèves à se rendre au théâtre, en les attirant avec des pièces qui peuvent les questionner.
Un dimanche au cachot, vendredi 16 janvier à 20h à la salle Frantz Fanon de l’Atrium.