Quelle est la situation économique et financière des entreprises martiniquaises ? C’est le thème d’une étude menée par la Banque de France, en collaboration avec l'Institut d'Émission des Départements d'Outre-Mer. Bonne surprise la Martinique est plutôt bonne élève.
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Questions à Jérôme Potton, responsable du pôle ACSEL de la Banque de France, rapporteur de cette étude.
Laurie-Anne Virassamy : En Martinique, on crée beaucoup d’entreprises ?
Jérôme Potton : Oui, particulièrement dans les services. Et point fort de l’économie martiniquaise, les entreprises sont créées avec un engagement financier de la part du fondateur. Donc il y a des structures juridiques avec un capital social beaucoup plus qu’ailleurs en France en général. C’est signe d’un engagement de ces créateurs d’entreprise.
Dans quels secteurs se créent ces sociétés ?
Ces créations d’entreprises se font essentiellement dans le secteur tertiaire marchand. Il y en a très peu dans l’industrie. Là, c’est une différence avec les autres DOM et avec l’Hexagone. En ce qui concerne le commerce, c’est également en dessous de ce que font les voisins.
Les entreprises survivent-elles sur le long terme ?
Les entreprises franchissent bien le cap des trois ans qui amène souvent de la mortalité. Il y a évidement des disparitions d’entreprises mais celles qui atteignent les sept ans sont un tiers plus nombreuses que dans les autres DOM.
Arrivent-elles à se développer ?
Sur cette partie-là, on a étudié les bilans des entreprises qui ont un chiffre d’affaires annuel de plus de 750 000 euros. Ces sociétés ont les moyens d’investir. Elles ont fait preuve d’une capacité de gestion. Elles savent tenir des coûts. C’est cela qui leur permet de survivre, d’amortir les chocs économiques que l’on a connu et de dégager des résultats qui leur permettent de rembourser leurs dettes ou d’investir.
C’est pour cela que le tissu économique martiniquais est beaucoup plus solide que les autres DOM. Dès qu’il y aura une embellie de la conjoncture, les entreprises martiniquaises seront en capacité d’investir, d’emprunter pour participer à la croissance.
Laurie-Anne Virassamy : En Martinique, on crée beaucoup d’entreprises ?
Jérôme Potton : Oui, particulièrement dans les services. Et point fort de l’économie martiniquaise, les entreprises sont créées avec un engagement financier de la part du fondateur. Donc il y a des structures juridiques avec un capital social beaucoup plus qu’ailleurs en France en général. C’est signe d’un engagement de ces créateurs d’entreprise.
Dans quels secteurs se créent ces sociétés ?
Ces créations d’entreprises se font essentiellement dans le secteur tertiaire marchand. Il y en a très peu dans l’industrie. Là, c’est une différence avec les autres DOM et avec l’Hexagone. En ce qui concerne le commerce, c’est également en dessous de ce que font les voisins.
Les entreprises survivent-elles sur le long terme ?
Les entreprises franchissent bien le cap des trois ans qui amène souvent de la mortalité. Il y a évidement des disparitions d’entreprises mais celles qui atteignent les sept ans sont un tiers plus nombreuses que dans les autres DOM.
Arrivent-elles à se développer ?
Sur cette partie-là, on a étudié les bilans des entreprises qui ont un chiffre d’affaires annuel de plus de 750 000 euros. Ces sociétés ont les moyens d’investir. Elles ont fait preuve d’une capacité de gestion. Elles savent tenir des coûts. C’est cela qui leur permet de survivre, d’amortir les chocs économiques que l’on a connu et de dégager des résultats qui leur permettent de rembourser leurs dettes ou d’investir.
C’est pour cela que le tissu économique martiniquais est beaucoup plus solide que les autres DOM. Dès qu’il y aura une embellie de la conjoncture, les entreprises martiniquaises seront en capacité d’investir, d’emprunter pour participer à la croissance.