La qualité de nos eaux de baignade s'améliore

1707 prélèvements ont été réalisés par le laboratoire départemental d'analyse en 2014
L'Agence régionale de santé a contrôlé 62 sites de baignade en mer et en eau douce sur la saison 2013-2014. Si la qualité de quatre d'entre eux a été jugée "insuffisante", à cause du reflux des eaux usées, globalement la tendance est à l'amélioration.
Depuis l'an dernier, une directive européenne oblige à établir un classement prenant en compte les résultats des analyses effectuées sur les quatre dernières années (2011, 2012, 2013 et 2014) : eau d'excellente qualité, de bonne qualité, de qualité suffisante ou insuffisante. Une à quatre fois par mois, ce sont 62 sites qui sont contrôlés : 59 en eaux de mer et 3 en eau douce, pour un total de 1707 prélèvements (sur la dernière saison).

94% des plages conformes

La qualité de nos eaux augmente au fil du temps : désormais 94% des lieux de baignade sont conformes aux exigences européennes. Seulement quatre plages sont dans le viseur de l'ARS : petite Anse d'Arlet, Anse à l'âne (ponton), Grand rivière (amont du stade) et l'Anse Caritan à Sainte-Anne. Peut-on se baigner dans ces zones ? "Oui, répond Josselin Vincent, le directeur de la veille sanitaire à l'ARS Martinique. C'est une tendance de fond car cela correspond à un classement effectué sur 4 ans et une centaines d'analyses. Cela signifie qu'il y a eu régulièrement des problèmes de non-conformité. Donc là on peut encore se baigner dans ces zones, mais si ce classement de mauvaise qualité dure encore la baignade sera interdite pendant une année consécutive."
Il existe quatre plages où l'eau de baignade est de qualité insuffisante

Une démarche communale

En effet à l'issue de la saison 2015, toutes les baignades de l'Union européenne devront avoir une qualité au moins suffisante, sinon elles seront fermées au public. "Pour améliorer la qualité des eaux de baignade il y a plusieurs alternatives : l'amélioration de l'assainissement, et la gestion active qui consiste à prendre des arrêtés préventifs d'interdiction en cas de fortes pluies par exemple. Et après 24 ou 48 heures les gens retourneront se baigner dans de bonnes conditions", explique Josselin Vincent. En gérant mieux au quotidien, on peut donc améliorer le résultat en fin de saison.