Le pari de la Droite martiniquaise pour la collectivité territoriale

Les chefs de file de la Droite et du Centre : (de gauche à droite) Miguel Laventure (FMP), Philippe Petit (UDI), Fred-Michel Tirault (UMP), Yann Monplaisir (UMP) et Max Orville (Modem).
Où en est la Droite dans la campagne électorale pour la CMT ? Elle se présente pour l’heure en ordre dispersé ! Après une tentative avortée il y a quelques mois, certains essaient à nouveau de relancer une union, mais il reste encore des obstacles à lever…
Premier obstacle et pas des moindres : élaborer un projet neuf ! 
Même si dans les propos de certains représentants de cette partie de l’échiquier, le choix pour la collectivité territoriale de Martinique (CTM) semble simple. Soit on choisit  le camp autonomo-indépendantiste  qui s'affronte à couteaux tirés. Soit on va vers les autres incarnées par la droite et le centre.
Certes la bipolarisation entre l’alliance Ensemble Martinique Nouvelle et celle du Large mouvement unitaire et populaire (MIM, RDM, Palima...) a occupé une grande partie de l’actualité récente, chacun cherchant à faire démonstration de force plus ou moins rassemblée. Mais les ralliements-surprises, hésitations et ménagements de suspens montrent que ce ne sont pas forcément deux blocs homogènes qui sont appelés à s’affronter en duel.

Élaborer un programme commun

L'heure est au rassemblement pour les divers représentants de la famille de la Droite et du Centre, mais pour ensuite peut-être tenter de rallier large. Ainsi, UDI et MODEM de Philippe Petit et Max Orville travaillent à un projet commun qu’ils veulent ouvrir aux autres composantes, les FMP ne disent pas autre chose, et l’UMP n’a pas encore dit un oui ferme, sans refuser non plus. Reste à élaborer ce programme commun rénové qui ne consisterait donc pas uniquement en un refus des étiquettes autonomistes et indépendantistes. D'ailleurs c’est peut-être là que se trouve la clé du rapprochement avec celles et ceux qui ne voudraient pas de la bipolarisation. 
Enfin, et ce sera le plus dur, reste à trouver LA ou LE plus apte à conduire l’équipe en faisant taire les nombreux égos. Il semble que la Droite et le Centre se soient donnés encore près de deux mois pour réussir ce pari…