La fourrière de Mangot Vulcin est toujours bloquée

Une partie des salariés de la fourrière de Mangot Vulcin est mobilisée depuis le 29 janvier. Des problèmes de formations, de conditions de travail, de primes et de revalorisations salariales sont au coeur du conflit, ainsi que le licenciement d'un employé.
Plus un véhicule ne rentre à la fourrière du Lamentin, au quartier Mangot Vulcin, depuis près de deux semaines. Cinq des huit employés sont en grève pour différents problèmes que nous résume Bertrand Cambusy, le secrétaire général de la CSTM : "Les points qui doivent être discutés, c'est la question de la revalorisation des salaires, et celles des primes de risque et de salissure. Et puis il y a le cas d'un agent que l'employeur, à l'issue d'un accident, veut à tout prix évincer. En réalité nous savons que c'est depuis que la CSTM a écrit à l'employeur que ce salarié fait l'objet de harcèlement : il a été convoqué cinq fois en un mois et demi à l'entretien préalable de licenciement. C'est une sanction liée à son engagement syndical que nous ne pouvons pas accepter."

Des discussions au point mort

La semaine dernière des négociations ont permis d'avancer sur certains points, mais pas ce dernier. Selon nos informations la direction serait prête à reprendre les discussions, mais par le biais de son avocat. Bertrand Cambusy lui s'interroge sur le silence des autorités depuis l'arrêt total des activités à la fourrière. Et que deviennent les véhicules (voiture hors d'usage ou en infraction) enlevés par les personnels non-grévistes ?

Le secrétaire de la CSTM pose la question :

Bertrand Cambusy

 

La fourrière de Mangot Vulcin est à l'arrêt depuis le 29 janvier