Le premier long métrage d'animation martiniquais est à l'affiche à Madiana. "Battledream chronicle", réalisé entièrement par Alain Bidard, a nécessité cinq ans de travail et un budget conséquent.
"C'est mon premier long métrage" avoue Alain Bidard, le réalisateur discret de "Battledream chronicle". Cet ancien de Supinfocom, l'école d'animation de Valenciennes, a réussi son pari. "J'avais fait plusieurs courts métrages auparavant, ainsi qu'un moyen de 30 minutes baptisé "Opale". J'ai aimé le travail scénaristique sur le personnage, donc c'était tout naturel pour moi de passer à un projet d'envergure. Ce film s'inscrit dans la continuité de ma série "Farandjun", sortie en première partie des séances à Madiana il y a 10 ans. J'ai repris ce socle pour en faire un long métrage."
Alain Bidard a écrit, créé et réalisé "Battledream chronicle" en cinq ans dans les locaux de l'association Pagod films à Saint-Joseph. Tous les personnages sont animés à la main, selon les méthodes traditionnelles d'animation 3D. Un film construit autour de l'esthétique et du langage du jeu vidéo, qui place la Martinique au cœur de l'intrigue. Alain Bidard : "C'était vraiment un challenge de proposer aux Martiniquais de se projeter dans le futur et d'être mis au centre de l'histoire. En général on voit beaucoup les Américains... C'était bien de voir que pour une fois c'étaient les Martiniquais qui changeaient le Monde. (rire)"
A "l'holoport" Aimé Césaire, les coiffes traditionnelles côtoient les objets futuristes. "C'est notre animation, l'animation martiniquaise, martèle Alain Bidard. Donc je souhaitais utiliser des pans de notre culture pour bâtir un certain langage. Ainsi cette animation emprunte les chemins de la science fiction et touche n'importe quel genre, autre que la simple comédie ou le drame. J'ai foi en l'animation : je pense que l'on peut raconter de belles histoires à travers ce média." Une équipe est à Canne pour trouver des distributeurs européens. Des contacts ont été pris avec des professionnels américains et japonais. L'aventure "Battledream chronicle" ne fait que commencer.
Ecoutez Alain Bidard, le réalisateur :
Les esclaves sont contraints de collecter 1000 XP chaque mois au Battledream, un jeu vidéo dans lequel on peut réellement mourir. Seuls ceux qui réussissent reçoivent le droit de vivre jusqu'au mois suivant.
Syanna, une jeune esclave martiniquaise, refuse sa condition et décide de se battre pour reconquérir sa liberté.
BATTLEDREAM CHRONICLE
108 minutes
Alain Bidard a écrit, créé et réalisé "Battledream chronicle" en cinq ans dans les locaux de l'association Pagod films à Saint-Joseph. Tous les personnages sont animés à la main, selon les méthodes traditionnelles d'animation 3D. Un film construit autour de l'esthétique et du langage du jeu vidéo, qui place la Martinique au cœur de l'intrigue. Alain Bidard : "C'était vraiment un challenge de proposer aux Martiniquais de se projeter dans le futur et d'être mis au centre de l'histoire. En général on voit beaucoup les Américains... C'était bien de voir que pour une fois c'étaient les Martiniquais qui changeaient le Monde. (rire)"
A "l'holoport" Aimé Césaire, les coiffes traditionnelles côtoient les objets futuristes. "C'est notre animation, l'animation martiniquaise, martèle Alain Bidard. Donc je souhaitais utiliser des pans de notre culture pour bâtir un certain langage. Ainsi cette animation emprunte les chemins de la science fiction et touche n'importe quel genre, autre que la simple comédie ou le drame. J'ai foi en l'animation : je pense que l'on peut raconter de belles histoires à travers ce média." Une équipe est à Canne pour trouver des distributeurs européens. Des contacts ont été pris avec des professionnels américains et japonais. L'aventure "Battledream chronicle" ne fait que commencer.
Ecoutez Alain Bidard, le réalisateur :
Battledream chronicle, premier long métrage d'animation martiniquais
L'histoire
En l'an 2100, l'empire de Mortemonde colonise la quasi totalité des nations de la Terre et réduit leur population en esclavage.Les esclaves sont contraints de collecter 1000 XP chaque mois au Battledream, un jeu vidéo dans lequel on peut réellement mourir. Seuls ceux qui réussissent reçoivent le droit de vivre jusqu'au mois suivant.
Syanna, une jeune esclave martiniquaise, refuse sa condition et décide de se battre pour reconquérir sa liberté.
BATTLEDREAM CHRONICLE
108 minutes