En 2004 le lundi de Pentecôte est devenu un jour travaillé mais non payé, puis en 2008 il est redevenu chômé. C'est toujours la journée de solidarité destinée à favoriser l'autonomie des personnes âgées ou handicapées, et les entreprises l'organisent comme elles le veulent chez nous également.
•
En 2014, la journée de solidarité qui finance les établissements pour personnes âgées et handicapées a rapporté 2,4 milliards d'euros. En moyenne ce lundi (25 mai), seuls trois salariés sur dix devraient travailler sans toucher de salaire. Philippe Jock, le président du Medef Martinique, confirme : "Il y a peu d'entreprises qui travaillent aujourd'hui. En règle générale les salariés ont posé une journée de congé ou de RTT. Dans certaines entreprises ils ont récupéré sur 7 ou 15 jours, suivant les négociations entre les partenaires sociaux."
La notion de solidarité
"Les entreprises reversent 0,3% des salaires à la Caisse nationale de solidarité pour l'autonomie (CNSA). Le vrai problème c'est de savoir s'il n'y a pas une différence de traitement entre les grandes entreprises et les petites. Parce que dans les petites, très souvent ce jour (du lundi de Pentecôte) est offert et les 0,3% deviennent un coût supplémentaire." Ainsi en 10 ans, la CNSA a récolté 25 milliards d'euros destinés à mieux prendre en charge la dépendance.Écoutez Philippe Jock, le président du Medef Martinique, qui travaille aujourd'hui :
Il est interrogé par Bertrand Caruge
Lundi de Pentecôte