Les éleveurs demandent la reconnaissance de l'état de calamité agricole

Déjà la semaine dernière, les membres de la Coopérative des éleveurs bovins de Martinique (Codem) attirait l'attention sur leur situation. Elle a empiré depuis car on ne trouve plus de fourrage pour nourrir les bêtes sur le département. Les professionnels réclament des aides d'urgence.
La situation se complique pour les planteurs de canne, les maraîchers et les éleveurs. Mais ce sont ces derniers qui se manifestent, par la voix de la directrice de la Codem, Marie-Claude Blum : "Nous assistons à une sécheresse record depuis plusieurs années et les stocks fourragers que les éleveurs avaient mis en place sont pratiquement à zéro. Certains prestataires qui vendaient de l'herbe ont également des problèmes de stock. Donc nous avons de grandes difficultés à nourrir le bétail, et cela a des conséquences importantes sur la croissance des animaux et la fertilité des troupeaux."

Des aides pécuniaires pour nourrir le bétail

Seule solution pour sortir de l'impasse annoncée, la reconnaissance par les autorités des dommages causés par la sécheresse, un état de calamité agricole. Une demande a été déposée auprès du préfet. Une indemnisation est prévue par le Fonds national de gestion des risques en agriculture. Marie-Claude Blum se fait pressante : "Pour l'instant il n'y a pas de mortalité alarmante, si ce n'est sur des jeunes ou des bêtes très âgées, mais il faut prendre le problème en considération de façon rapide. Sinon nous courrons à la catastrophe, car même s'il commence à pleuvoir nous avons un retard de pris sur les plantations et les conséquences vont continuer à se faire sentir sur les huit prochains mois."

Marie-Claude Blum était l'invitée du Journal radio de 13 heures, présenté par Maurice Violton : 

Sécheresse éleveurs