Marcellin Nadeau se lance dans la course

Marcellin Nadeau, maire et conseiller général du Prêcheur
Il n’a pas encore choisi de nom pour la liste qu’il va mener aux élections territoriales de décembre prochain. Mais Marcellin Nadeau, le maire du Prêcheur, veut impulser une "dynamique citoyenne, solidaire et écologiste".
Il n’a pas encore choisi de nom pour la liste qu’il va mener aux élections territoriales de décembre prochain. Mais Marcellin Nadeau veut impulser une "dynamique citoyenne, solidaire et écologiste". Le maire du Prêcheur répond aux questions de Maurice Violton.

Maurice Violton : Pour le moment, votre liste n’a pas de nom…

Marcellin Nadeau : Nous y travaillons. En tout cas, nous avons eu une dynamique citoyenne, solidaire et écologiste pour proposer au pays Martinique une alternative, dans le cadre des élections pour la collectivité territoriale de Martinique.

M.V. : Il y aura plusieurs formations avec vous ?

M.N. : Il ne s’agit pas d’un cartel de partis. Contrairement aux autres où il y a d’un coté x et alliés et de l’autre y alliés, nous sommes un rassemblement de femmes et d’hommes, désireux de travailler pour la Martinique, à élaborer un projet alternatif, bien sûr, sur la base d’un socle commun de valeurs. Des militants d’un certain nombre d’organisations connues seront au nombre de ces femmes et de ces hommes.

Plus de démocratie, plus de transparence"

M.V. : Comment fonctionnera cette collectivité territoriale ? Quel sera le mot d’ordre ?

M.N. : Il faut absolument plus de démocratie, plus de transparence. Nous y veillerons avec les moyens législatifs que nous aurons mais pourquoi pas au-delà, tant que la loi le permet. Nous mettrons en place des modalités de participation citoyenne, comme les référendums d’initiative populaire, le droit de pétition, etc. Bref, nous nous appuierons sur tous ces systèmes pour donner autant que possible la parole aux Martiniquais. Et puis, concernant la transparence, nous allons faire en sorte que cette collectivité soit une maison de verre, que tout ce qui se fait, en matière de dépenses publiques, soit connu des Martiniquais. Il s’agit d’être efficace pour régler les grandes problématiques. Il faut que la dynamique s’appuie sur ces deux pieds : l’intervention d’élus au sein d’une collectivité d’une part mais aussi les forces sociales que nous saurons mobiliser.