250 cas de leptospirose sont recensés chaque année en Martinique. Il s'agit d'une maladie transmise par les rats, qui peut tuer et menace particulièrement les adeptes de courses en pleine nature. L'Agence Régionale de Santé mène une campagne de prévention.
•
Les adeptes de courses en pleine nature sont particulièrement exposés à la leptospirose. Pourtant face à cette maladie infectieuse transmise par l'urine du rat, il existe quelques conseils assez simple. D'abord il faut porter des chaussettes qui montent jusqu'aux genoux afin d'éviter les micros-coupures. C'est par ces plaies que les individus sont contaminés dans les cours d'eau ou la boue. Il est également préconisé de prendre une douche à l'eau savonneuse après une course en pleine nature.
Si dans les 15 jours après une course vous ressentez de la fièvre, des maux de tête ou des douleurs musculaires, il faut prévenir son médecin de sa participation à une course en pleine nature. Car bien souvent la maladie est très difficile à diagnostiquer.
Intervenants:
Gérard Thalmency: ingénieur sanitaire à l'ARS
Marie-José Coute membre de la commission santé du club Manikou
Reportage d'Aurelie Treuil et Stephane Petit-frère
L'insouciance des sportifs et des organisateurs de manifestations
Nous nous sommes rendus au départ de la course du Manikou samedi dernier (27 juin) et visiblement le message n'est pas passé. Pourtant la maladie n'est pas anodine. La leptospirose contamine environ 250 personnes chaque année en Martinique. Or ces chiffres seraient en deçà de la réalité selon l'Agence Régionale de Santé (ARS) tant les symptômes de la maladie s'apparentent à une simple grippe. La leptospirose peut tuer et la population ne le sait pas suffisamment. Selon une étude menée par l'ARS en 2011, 8 personnes sont décédées de la maladie cette année là en Guadeloupe.Actions de prévention
Pour sensibiliser à la leptospirose, l'ARS même des actions de prévention. Des flyers rappelant les consignes de sécurité sont distribués aux participants des grandes courses de type raid (transmartinique, tchimbé raid...) car les coureurs sont les plus exposés à l'infection.Si dans les 15 jours après une course vous ressentez de la fièvre, des maux de tête ou des douleurs musculaires, il faut prévenir son médecin de sa participation à une course en pleine nature. Car bien souvent la maladie est très difficile à diagnostiquer.
Intervenants:
Gérard Thalmency: ingénieur sanitaire à l'ARS
Marie-José Coute membre de la commission santé du club Manikou
Reportage d'Aurelie Treuil et Stephane Petit-frère