Le Hand Star Game : Pour le plaisir

Score final 32 à 28 pour les visiteurs.
Le public a répondu présent au Palais des sports du Lamentin ce mardi soir (30 juin) pour assister au Hand Star Game. La sélection de joueurs martiniquais s’est inclinée (32-28) face à une pléiade d’internationaux. Il y a eu du spectacle, pour le plaisir de tous.
Dans ce genre de match, le score final est anecdotique. 32-28 pour la sélection internationale, menée par le guadeloupéen Didier Dinart, entraîneur adjoint de l’Équipe de France de handball. Même si l’écart n’est pas conséquent, les Martiniquais ont été dominés dans le jeu. Les visiteurs n’ont pas eu besoin de forcer leur talent.

Ce qu’il faut retenir, c’est le spectacle proposé par les deux équipes. Luc Abalo, l’un des chouchous du public, a régalé les spectateurs de ses extensions dont il a le secret. Même le tout jeune Antoine Grébille, 19 ans, frère de Mathieu, a lui aussi participé à la fête en inscrivant plusieurs buts.

Ambiance détendue sur le terrain

Ce qu’il faut également retenir, c’est l’engouement du public. Le Palais des sports du Lamentin devait sans aucun doute afficher complet. Il y avait de l’ambiance grâce, il faut le dire, à l’organisation. La distribution de cadeaux, la musique et bien sûr le match ont rythmé toute la soirée. « C’est une belle ambiance ! », s’exclame le gardien Mathieu Pain, de l'Etoile de Gondeau. « C’est ce genre d’atmosphère que l’on avait pendant la Poule des As. Ça fait plaisir de la retrouver. Et c’est dommage de l’avoir perdu ».

Mais ce qu’il faut surtout retenir, c’est le plaisir ressenti aussi bien du côté du public que du côté des joueurs. Ce match n’avait pas d’enjeu, d’où l’ambiance détendue sur le terrain. Chacun s’amusait des erreurs de l’autre. Chacun félicitait les beaux gestes de l’autre.

Didier Dinart, l’homme à l’origine de ce Corsair Hand Star Game 2015, voulait « ramener le haut niveau aux Antilles pour donner l’exemple à nos jeunes », dit-il. Grâce à ce match, il a peut-être suscité quelques vocations. Il veut en tout cas inscrire cette tournée sur le long terme. Mais qu’en est-il de l’année prochaine, année olympique ? À Rio, au Brésil, la France, double médaillée d’or, défend son titre. Mais Didier Dinart l’assure : « Ne vous inquiétez pas, la tournée sera au rendez-vous, même s’il y a les JO ! »

Cédric Sorhaindo (au centre), très ému, lors de la cérémonie d'hommage à Patrice Lecrocq. Elle a précédé le match de gala.
Les joueurs de l'équipe Martinique sont tous passés par le Pôle Espoirs Handball de Martinique.
Il y a sept champions du monde dans cette équipe internationale menée par Didier Dinart.
Patrice Annonay joue dans l'équipe des Internationaux. Cette saison, le gardien martiniquais a été titré Champion de France de D1 avec le Paris Saint-Germain.
Jeux de lumière pour accueillir les équipes sur le terrain. Ici, Yoan Eudaric qui joue à Strasbourg, en Pro D2 (deuxième division).
Mathieu Grébille est l'une des têtes d'affiches de cette soirée. L'arrière joue à Montpellier, en D1 (première division). Son frère Antoine, 19 ans, est également dans ce club.
Luc Abalo (à gauche) est l'un des chouchous du public martiniquais.
Dix-sept joueurs composent la sélection Martinique. Sept d'entre eux évoluent dans le championnat local.
Le public participe à la fête. Le Palais des Sports du Lamentin était plein.
Avant la Martinique, l'équipe internationale était en Guadeloupe.
Les arbitres ont les bras levés : il faut tirer au but !
Il reste une dizaine de minutes à jouer. Les Martiniquais sont menés de cinq buts.
Rémy Gervélas n'hésite pas à tirer les jets de 7 mètres. Son club d'Ivry remonte en D1 (première division) la saison prochaine.
Tour de la salle pour saluer le public à la fin de ce match de gala. Score final 32 à 28 pour les visiteurs.

 

L'émotion des pensionnaires du Pôle Espoirs
Cette soirée a été marquée par l’hommage des joueurs martiniquais à Patrice Lecrocq, ancien conseiller technique régional entre 1996 et 2004. C’est lui qui a créé le Pôle Espoir Handball de Martinique en 1999. On se souviendra des larmes de Cédric Sorhaindo au moment de prendre la parole pour évoquer l’homme, décédé en avril dernier à l’âge de 65 ans.