Les forces de droite et du centre réunies ce dimanche (5 juillet) à Sainte-Marie lancent un appel aux ténors de gauche pour faire barrage "à la majorité au pouvoir", c'est à dire le PPM et ses alliés.
À cinq mois du premier tour des élections territoriales (6 décembre 2015) la droite et le centre (absences des Républicains) sortent de l'ordinaire. A l'initiative d'Agir Ensemble pour la Martinique, association samaritaine qui a oeuvré pour l'union, les principaux chefs de cette famille politique se sont retrouvés ce dimanche (5 juillet) à Sainte-Marie. Une ville dont le poids électoral intéresse tout le monde.
Un désir de rassembler les oppositions
Bruno Nestor Azérot, député et maire de Sainte-Marie, ne sera pas directement dans la bataille des élections territoriales pour cause de cumul des mandats mais son influence est certaine. Yan Monplaisir, tête de liste de la droite et du centre lance clairement un appel au maire de Sainte-Marie, à Alfred Monthieux, président de Cap nord et maire du Robert et Eugène Larcher, président de l'Espace Sud et maire des Anses D'arlets. "
J'ai annoncé que j'aurais souhaité qu'effectivement, nous puissions ouvrir notre courant à d'autres...dans l'intérêt de la Martinique..ils sont porteurs d'une volonté d'une autre politique".
Le PPM et ses alliés accusés d'installer un climat détestable
"La majorité en place", c'est à dire le PPM et ses alliés (Conseil Régional et Conseil Général) fait l'objet des plus vives critiques. Tous les orateurs de droite et du centre fustigent le comportement des membres de la coalition "Ensemble Pour une Martinique Nouvelle", qui auraient installé un climat détestable en Martinique. "Les gens ont peur, peur de parler, peur de s'engager...on veut libérer les gens de cette peur là", déclare Karine Mousseau, candidate dans le centre.