Lundi 27 juillet, à l'occasion du dîner annuel de l'Association de la Presse Présidentielle, François Hollande, interrogé sur les Sargasses qui envahissent le littoral des Antilles, a évoqué la question des responsabilités internationales et de la reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle.
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"Il faudra établir les responsabilités", a affirmé le Président de la République. Le Chef de l'Etat répond ainsi à une motion des élus régionaux de la Guadeloupe, lors de la séance plénière du 26 juin dernier. Les élus ont considéré que la pollution aux sargasses relevait d'une problématique internationale qui ne pouvait être traitée qu'entre États, et qu'il revenait à l’État de mener les investigations nécessaires et les recherches en responsabilités pour faire reconnaître les préjudices subis par ses territoires d'Outre-mer.
"La pollution aux sargasses ne remplit pas les critères", a répété le Chef de l’État. Il ne devrait donc pas y avoir de modification de la loi. "Il faudrait que ce soit un phénomène limité, or cela va durer et nécessiter des investissements lourds", a estimé le Président de la République. François Hollande a néanmoins pris l'engagement de mobiliser tous les financements nécessaires pour éradiquer les Sargasses.
Lors d'une conférence de presse la semaine dernière, la ministre des Outre-mer George Pau Langevin avait tapé du poing sur la table face aux critiques des élus sur la gestion par le gouvernement de cette pollution. Je n'admets pas que l'on dise que nous n'avons rien fait", insistant sur les 6 millions versés pour la Guadeloupe, Saint-Martin et la Martinique. Une goutte d'eau, selon les élus, face aux dizaines de millions d'euro versés lors la pollution aux algues vertes en Bretagne.
Pas de catastrophe naturelle mais "des financements nécessaires"
En revanche, sur la demande de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle, François Hollande n'a guère laissé d'espoir à ceux qui ont demandé que cette question soit traitée en haut lieu. Par le biais de plusieurs motions adressées au Président de la République, les élus des Antilles et de la Guyane ont demandé cette reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Après une première demande vaine, George Pau-Langevin a réécrit à Bernard Cazeneuve (Intérieur) Marisol Touraine (Santé) et à Ségolène Royal (Environnement) afin qu'ils reconsidèrent la question."La pollution aux sargasses ne remplit pas les critères", a répété le Chef de l’État. Il ne devrait donc pas y avoir de modification de la loi. "Il faudrait que ce soit un phénomène limité, or cela va durer et nécessiter des investissements lourds", a estimé le Président de la République. François Hollande a néanmoins pris l'engagement de mobiliser tous les financements nécessaires pour éradiquer les Sargasses.
Lors d'une conférence de presse la semaine dernière, la ministre des Outre-mer George Pau Langevin avait tapé du poing sur la table face aux critiques des élus sur la gestion par le gouvernement de cette pollution. Je n'admets pas que l'on dise que nous n'avons rien fait", insistant sur les 6 millions versés pour la Guadeloupe, Saint-Martin et la Martinique. Une goutte d'eau, selon les élus, face aux dizaines de millions d'euro versés lors la pollution aux algues vertes en Bretagne.