Les axes routiers sont perturbés par les taxicos

Blocage et ralentissement sur l'autoroute, en direction du sud
Plusieurs dizaines de taxis bloquent l'autoroute. Conséquence de l'appel à la mobilisation des chauffeurs de taxis depuis ce mardi matin (28 juillet). Ils manifestent leur mécontentement contre le mode de réorganisation de leur profession par le Conseil Général.
Les taxicos ont mis en place un barrage filtrant de la circulation au carrefour Mahault au Lamentin en venant du Robert et surtout sur l'autoroute entre le pont de la Lézarde et le pont du centre commercial de la Galleria dans le sens Lamentin/Fort de France. Sur l'autoroute, une seule voie permet le passage au compte-gouttes des véhicules en direction de Fort de France. Les chauffeurs sont en désaccord avec le Conseil Général sur le montant qui leur sera versé pour leur patrimoine, c'est à dire leur licence. 

La question de la compensation

Les négociations entre le Conseil Général et les transporteurs durent depuis déjà plusieurs mois. Avec la nouvelle organisation des transports et notamment l’arrivée du TCSP, le secteur est en plein bouleversement. L’USET demande 186 000 euros par chauffeur arrêtant son activité. Elle met en avant l’investissement des professionnels depuis plus de 50 ans dans le domaine. 

De son côté, la collectivité a proposé deux dispositifs aux chauffeurs en fonction de leur volonté de poursuivre ou non leur activité. Pour ceux qui ne souhaitent plus exercer, le dispositif varie par rapport à l’âge des professionnels. Pour les transporteurs de plus de 60 ans au 31 décembre 2015, le Conseil Général propose le versement d’une aide à la cessation d’activité de 80 000 euros par transporteur.

117 professionnels sont dans ce cas, ce qui représente une enveloppe de 10 millions d’euros à supporter par la collectivité. Pour les transporteurs qui ont moins de 60 ans, toujours à la même date du 31 décembre prochain, l’aide versée par le département serait de 45 000 euros. Les taxicos estiment qu'ils ne sont pas respectés par le Conseil Général, d'où la mobilisation de ce mardi matin (28 juillet).