Polémique autour des actions menées contre les viols en Martinique

Un article du quotidien le Figaro publié ce mardi (11Aout) suscite bien des commentaires dans l'hexagone. Ils illustrent pour certains observateurs, une méconnaissance des actions menées en Outre-mer pour combattre ce fléau.

L'information a été révélée ce mardi (11 aout) dans les colonnes du Figaro. Le journal rapporte que le nombre de viols dénoncés aux autorités a augmenté de 18% en cinq ans, en France. "Sur les cinq dernières années, les viols dénoncés aux autorités ont augmenté de 18% (de 10.762 faits en 2010 à 12.768 faits en 2014), tandis que les viols sur mineurs ont grimpé, dans le même temps, de plus de 20% (de 5.751 à 6.936 faits répertoriés)", écrit Le Figaro, selon des données que le quotidien a pu consulter. Il y aurait en France un viol toutes les 40 minutes.

L'Outre-mer en tête des statistiques 

 
Le nombre de faits rapportés à la population place "la Guyane en tête des départements les plus exposés à ce type d'atteintes, statistiquement parlant : un viol annuel pour 2.000 habitants en moyenne. La Martinique et la Guadeloupe affichent également des taux de signalement particulièrement élevés", détaille le journal. 
Muriel Salmona la présidente de l'Association Mémoire Traumatique et Victimologie explique pourquoi selon elle ces départements ultramarins seraient davantage exposés aux viols. Elle répond à Clément Guerre de Outremer 1ère.

 

Muriel Salmona présidente de l'AMTV


Ces propos ont particulièrement interpellé Josette Augustin . Elle est ici la Déléguée Régionale aux Droits des Femmes. Pour elle, les propos tenus ''montrent bien la méconnaissance des actions qui sont menées dans nos régions''   Interrogée par Manuel Larade, elle s'exprimait ce mardi sur les antennes de Martinique 1ère Radio

 

Josette Augustin Déléguée Régionale aux Droits des Femmes