À une semaine de la rentrée, douze néo-titulaires attendent encore leur affectation. Ils souhaitent rester en Martinique mais sont contraints de partir dans l'Hexagone pour enseigner.
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Ce mardi (26 août), les personnels stagiaires de l'académie étaient reçus en grande pompe. Parmi eux, 172 nouveaux enseignants qui ont réussi au concours. Dans quelques jours, ils entament leur année de stage ici en Martinique. Mais à la rentrée prochaine, comme tous les néo-titulaires, ils devront participer au mouvement interacadémique.
Seuls les enseignants de premier cycle sont automatiquement affectés en Martinique. Les autres ne peuvent qu'émettre des souhaits. Ils seront affectés dans n'importe quelle académie. Cette année, une quarantaine de néo-titulaires ont contesté leur affection, douze sont encore en attente. "On ne peut pas les faire revenir parce que cela ne respecterait pas les droits d’autres enseignants", explique Catherine Bertho-Lavenir, la rectrice de l'Académie Martinique. "Par ailleurs, il y a des disciplines dans lesquelles nous avons plus d’enseignants que de postes".
Selon les syndicats, la majorité des néo-titulaires martiniquais sont affectés à Versailles, Créteil, ou Paris. Leur seul option est de faire un recours administratif.
Tous les néo-titulaires sont attendus le 1er septembre dans leur académie d'affection. S'ils ne se présentent pas, ils perdront le bénéfice de leur concours. En attendant, ils ont formé "le Collectif de Mobilisation Enseignants Stagiaires de Martinique" (CMESM). Ils organisent un meeting d'information, ce jeudi 27 août au Parc Aimé Césaire, à Fort-de-France, à partir de 17 heures.
À (re)voir, le reportage de Peggy Pinel-Fereol et Stéphane Sovillier :
Seuls les enseignants de premier cycle sont automatiquement affectés en Martinique. Les autres ne peuvent qu'émettre des souhaits. Ils seront affectés dans n'importe quelle académie. Cette année, une quarantaine de néo-titulaires ont contesté leur affection, douze sont encore en attente. "On ne peut pas les faire revenir parce que cela ne respecterait pas les droits d’autres enseignants", explique Catherine Bertho-Lavenir, la rectrice de l'Académie Martinique. "Par ailleurs, il y a des disciplines dans lesquelles nous avons plus d’enseignants que de postes".
Un concours national
Fabrice Valleray ne partage pas l'avis de la Rectrice. "C’est un concours national. On doit regagner les académies qui sont les plus déficitaires. Or, on nous envoie pour certains sur des postes en tant que titulaires sur zones de remplacement (TZR)", raconte ce professeur de technologie. Après sept ans comme contractuel en Martinique, il doit partir à Versailles, son concours en poche et son stage terminé.Selon les syndicats, la majorité des néo-titulaires martiniquais sont affectés à Versailles, Créteil, ou Paris. Leur seul option est de faire un recours administratif.
Tous les néo-titulaires sont attendus le 1er septembre dans leur académie d'affection. S'ils ne se présentent pas, ils perdront le bénéfice de leur concours. En attendant, ils ont formé "le Collectif de Mobilisation Enseignants Stagiaires de Martinique" (CMESM). Ils organisent un meeting d'information, ce jeudi 27 août au Parc Aimé Césaire, à Fort-de-France, à partir de 17 heures.
À (re)voir, le reportage de Peggy Pinel-Fereol et Stéphane Sovillier :