La restauration scolaire est plutôt une bonne affaire pour les entreprises martiniquaises

Muriel Palandri (Datex) et Eric Coppet (Servichef)
Une augmentation du chiffre d’affaires de 10% pour la Datex, et de 7% pour Servichef. Les comptes sont bons pour les deux restaurateurs scolaires !
Les deux sociétés ont réalisé des bénéfices en 2014 mais leurs dirigeants restent plutôt discrets sur les résultats. Une bonne santé financière qui s’explique par l’obtention de certains contrats dans les secteurs de la santé et du médico-social. Les établissements scolaires ne figurent pas, en revanche, parmi leurs nouveaux clients. Muriel Palandri et Eric Coppet, présidents respectifs de la Datex et de Servichef, évoquent tous les deux une conjoncture défavorable. 

Des contrats décrochés en Guyane

Toutes les écoles ont leurs prestataires, et ne semblent pas prêtes à changer ! Seul un regroupement en communauté d’agglomérations pour la compétence restauration permettrait de rebattre les cartes, affirment les deux patrons.Seulement voilà, on n’en prend pas le chemin. Seul l’Espace Sud a franchi le pas, pour l’instant. Eric Coppet et Muriel Palandri sont, du coup, contraints d’aller voir ailleurs, en Guyane, notamment. 

Le premier a décroché, il y a quelques mois, un marché de collations à Saint-Laurent du Maroni, avec 9.000 couverts quotidiens à la clé. La deuxième s'empare du marché de 6 à 7 écoles, ainsi que quelques collèges et établissements privés, toujours en Guyane. La Guadeloupe, aussi, fait partie des cœurs de cible. La Datex est déjà présente dans plusieurs communes et collèges. Servichef espère, pour sa part, s’y implanter prochainement.