La Fédération Nationale de la Coiffure en Martinique vient d’envoyer un avertissement à une boutique guadeloupéenne pour concurrence déloyale.
Ce lundi (21 septembre), la Fédération Nationale de la Coiffure (FNC) en Martinique, qui représente près de six cents professionnels, s'insurge suite à la présence dans l'île, la semaine dernière, des représentantes d'une boutique guadeloupéenne, spécialisée dans le soin et la coloration des cheveux naturels.
Appuyée par un fort réseau de communication internet via les réseaux sociaux, cette boutique installée à Grand Camp, aux Abymes, a su créer l’évènement. Leurs prestations payantes ont remporté un vif succès et pour cause, ces spécialistes avaient mis en place un salon de coiffure mobile. Installés ponctuellement dans l'île, ils n'ont pas été soumis aux mêmes contraintes que leurs homologues martiniquais : pas de taxes professionnelles, de loyer, de déclaration de chiffres d'affaires...
Ici, les professionnels de la coiffure estiment qu’ils ont été lésés face à cette concurrence jugée "déloyale". Pour nos coiffeurs, gagner des clients reste un combat quotidien dans ce contexte économique morose. "Nous n'avons aucun problème avec les coiffeurs guadeloupéens", assure Marie-Céline Jean Baptiste Linard, la présidente de la FNC de Martinique. "Mais cette personne qui veut faire du n'importe quoi, on va lui dire d'arrêter parce qu'il y a des professionnels sur la place". Pour elle, l’objectif poursuivi est avant tout de faire respecter la déontologie de la profession.
Appuyée par un fort réseau de communication internet via les réseaux sociaux, cette boutique installée à Grand Camp, aux Abymes, a su créer l’évènement. Leurs prestations payantes ont remporté un vif succès et pour cause, ces spécialistes avaient mis en place un salon de coiffure mobile. Installés ponctuellement dans l'île, ils n'ont pas été soumis aux mêmes contraintes que leurs homologues martiniquais : pas de taxes professionnelles, de loyer, de déclaration de chiffres d'affaires...
Ici, les professionnels de la coiffure estiment qu’ils ont été lésés face à cette concurrence jugée "déloyale". Pour nos coiffeurs, gagner des clients reste un combat quotidien dans ce contexte économique morose. "Nous n'avons aucun problème avec les coiffeurs guadeloupéens", assure Marie-Céline Jean Baptiste Linard, la présidente de la FNC de Martinique. "Mais cette personne qui veut faire du n'importe quoi, on va lui dire d'arrêter parce qu'il y a des professionnels sur la place". Pour elle, l’objectif poursuivi est avant tout de faire respecter la déontologie de la profession.