Le travail a repris ce jeudi (24 septembre) au sein du SERMAC de Fort-de-France. Un protocole d'accord a été signé mercredi soir entre la municipalité et les grévistes menés par la CGTM-SOEM. Une nouvelle organisation a été présentée, écartant la directrice en place.
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Le travail a repris ce jeudi (24 septembre) au sein du SERMAC (Service Municipal d'Action Culturelle) de Fort-de-France. Un protocole d'accord a été signé mercredi soir entre la municipalité et les grévistes menés par la CGTM-SOEM. Mais pour l'instant, un grand flou persiste autour de ce texte. Dans un communiqué, la Mairie a informé de la fin du conflit, sans donner les résolutions signées par les deux parties. Ce flou est-il lié au sort de la directrice contestée, Lydie Bétis ?
En effet, l’une des conditions des salariés grévistes était de ne plus travailler directement avec elle. Selon nos informations, un comité de pilotage pour la réorganisation, puis un comité de suivi seront créés. L’idée est de recruter des cadres, peut-être en interne, chargés de trois pôles bien distincts au sein de la structure : un responsable administratif, un responsable artistique et un responsable des ateliers.
Il n’y a plus de piquet de grève devant le SERMAC. Mais le préavis de grève tient toujours, au cas où le protocole ne serait pas appliqué.
Le reportage de Martinique 1ere Télé : Jacques Delblond
En effet, l’une des conditions des salariés grévistes était de ne plus travailler directement avec elle. Selon nos informations, un comité de pilotage pour la réorganisation, puis un comité de suivi seront créés. L’idée est de recruter des cadres, peut-être en interne, chargés de trois pôles bien distincts au sein de la structure : un responsable administratif, un responsable artistique et un responsable des ateliers.
Qu’adviendra-t-il de la présente directrice ?
Selon la loi, le maire recrute, titularise et révoque. Ainsi, la CGTM-SOEM se défend de vouloir la tête de quiconque. Mais le syndicat confie à la municipalité le soin de trouver une solution au reclassement de l’actuelle directrice, sans qu’elle soit en contact avec les agents. Les dits cadres serviraient de tampon entre elle et le personnel, si elle reste. Pour l’heure, la dirigeante de la structure est en arrêt maladie. Personne, ni elle-même, ne sait quand elle reviendra.Il n’y a plus de piquet de grève devant le SERMAC. Mais le préavis de grève tient toujours, au cas où le protocole ne serait pas appliqué.
Le reportage de Martinique 1ere Télé : Jacques Delblond