Ce vendredi (25 septembre), c'est la Journée nationale de la qualité de l'air. En Martinique, la problématique intéresse, surtout ceux qui subissent cette pollution au quotidien car ils habitent à proximité d'un grand axe routier.
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Ce vendredi (25 septembre), c'est la Journée nationale de la qualité de l'air. La Martinique est de plus en plus intéressée par cette problématique, à cause des nombreux épisodes de brumes de sable. Mais il y a aussi ceux qui subissent cette pollution au quotidien car ils habitent à proximité d'un grand axe routier.
Aux abords de la rocade de Fort-de-France, il y a de nombreuses habitations qui n'échappent pas au flot incessant de véhicules qui provoque nuisance sonore et atmosphérique. "Il y a beaucoup de poussière", reconnaît Arsène qui habite au niveau de la première passerelle. "Comme les portes sont fermées, on fait ce que l'on peut. Quand on étend son linge, on ne le laisse pas longtemps".
Juste après le tunnel, les riverains de Crozanville peuvent profiter d'une barrière anti-bruit. Son efficacité est toutefois très limitée. "Quand il y a des embouteillages, on a toute l'odeur de la fumée des voitures. Quand on fait le ménage le matin, à 14 heures, il y a déjà plein de poussières", raconte Suzie, qui travaille depuis 38 ans dans une des maisons du quartier. "J'ai une mamie qui a 97 ans. Sa chambre donne vers la rocade. Elle dort la bouche ouverte, elle respire tout. À cause de cela, elle a des soucis de santé".
"Globalement, la qualité de l'air est bonne en Martinique", poursuit-elle. "Dans ces zones, on ne mesure pas des dépassements continuellement. Il faut faire attention à l'aération du logement, préférer des moments où il y a moins de circulation : tôt le matin, tard le soir."
Aux abords de la rocade de Fort-de-France, il y a de nombreuses habitations qui n'échappent pas au flot incessant de véhicules qui provoque nuisance sonore et atmosphérique. "Il y a beaucoup de poussière", reconnaît Arsène qui habite au niveau de la première passerelle. "Comme les portes sont fermées, on fait ce que l'on peut. Quand on étend son linge, on ne le laisse pas longtemps".
Juste après le tunnel, les riverains de Crozanville peuvent profiter d'une barrière anti-bruit. Son efficacité est toutefois très limitée. "Quand il y a des embouteillages, on a toute l'odeur de la fumée des voitures. Quand on fait le ménage le matin, à 14 heures, il y a déjà plein de poussières", raconte Suzie, qui travaille depuis 38 ans dans une des maisons du quartier. "J'ai une mamie qui a 97 ans. Sa chambre donne vers la rocade. Elle dort la bouche ouverte, elle respire tout. À cause de cela, elle a des soucis de santé".
Sept zones particulièrement exposées à la pollution
En Martinique, sept zones ont été identifiées comme étant particulièrement exposées à la pollution. C’est le cas par exemple de Fort-de-France, de Saint-Pierre ou encore du Robert. "Il y a un risque de dépassement des seuils sanitaires pour deux polluants : le dioxyde d'azote, un polluant automobile, et des particules fines", explique Gaëlle Grataloup, la chargée de communication de Madininair, la société qui surveille la qualité de l'air en Martinique."Globalement, la qualité de l'air est bonne en Martinique", poursuit-elle. "Dans ces zones, on ne mesure pas des dépassements continuellement. Il faut faire attention à l'aération du logement, préférer des moments où il y a moins de circulation : tôt le matin, tard le soir."