Comme annoncé, le personnel pénitentiaire de Ducos s’est mis en grève, ce mercredi (30 septembre) pour dénoncer l’insécurité grandissante au sein de l’établissement. Il est difficile de se rendre sur le site. Mais des détenus libérables aujourd’hui ont pu sortir comme prévu.
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Comme annoncé, le personnel pénitentiaire de Ducos s’est mis en grève, ce mercredi (30 septembre), pour dénoncer l’insécurité grandissante au sein de l’établissement. Ce matin, pour s'y approcher, il faut y aller à pied. Un cordon de gendarmes s’est posté à l’entrée de la zone. Quelques mètres plus loin, le personnel gréviste a installé son piquet de grève. Sur le bord de la route, des ouvriers du chantier d’extension de la prison discutent. Ils sont au chômage technique.
Aucune entrée n’est tolérée. Il n'y avait pas de visite, ni de parloir. Les familles repartent bredouilles. En revanche, un détenu sort de la prison et franchit le barrage. Il est libre après deux ans de détention. "Les conditions de vie sont difficiles en prison. Si on ne se tient pas au carreau, on se fait agresser, même quand on ne cherche pas les gens", raconte-t-il.
Il n'y a plus aucun contact depuis un courrier du 24 septembre dernier entre les syndicats et la direction de Paris. Dans cette lettre, celle-ci propose des fouilles sectorielles pour endiguer l’insécurité au sein de l’établissement. Mais le personnel estime que c'est une réponse trop légère, alors que se profile la fin du chantier d’extension de la prison. Et cette perspective ne rassure pas non plus les surveillants pénitenciers.
Aucune entrée n’est tolérée. Il n'y avait pas de visite, ni de parloir. Les familles repartent bredouilles. En revanche, un détenu sort de la prison et franchit le barrage. Il est libre après deux ans de détention. "Les conditions de vie sont difficiles en prison. Si on ne se tient pas au carreau, on se fait agresser, même quand on ne cherche pas les gens", raconte-t-il.
Réponse inadaptée
"On est obligé de les faire sortir parce que c'est leur jour de libération. Sinon c'est de la détention arbitraire", justifie Cyril Berquier, secrétaire régional UFAP. "On a déjà refusé que les gens prévus cet après-midi ne sortent, à moins que la gendarmerie vienne nous bousculer. Il y a eu deux extractions ce matin mais on était obligé de le faire. Ça faisait plusieurs fois que l'on reportait leurs jugements".Il n'y a plus aucun contact depuis un courrier du 24 septembre dernier entre les syndicats et la direction de Paris. Dans cette lettre, celle-ci propose des fouilles sectorielles pour endiguer l’insécurité au sein de l’établissement. Mais le personnel estime que c'est une réponse trop légère, alors que se profile la fin du chantier d’extension de la prison. Et cette perspective ne rassure pas non plus les surveillants pénitenciers.