La Martinique semble amorcer son redressement

la consommation des ménages représente 60%du PIB (produit interieur brut)
Le produit intérieur brut s'élève à 1,4 % pour l’année 2014. La consommation des ménages augmente de 0,6% malgré une population qui baisse de 0,5%. L'investissement est le moteur de l'économie en 2014 et progresse de +4;5% en volume. 
Les résultats 2014 du CEROM (comptes économiques rapides pour l'Outremer) sont connus. La croissance en Martinique s’élève à 1,4 %. Hors production et exportation pétrolières, l’économie montre quelques signes positifs, à commencer par la consommation des ménages qui affiche une légère augmentation de 0,6 % en volume malgré une population qui baisse de 0,5 %.
L’investissement, moteur de l’économie, progresse de + 4,5 % en volume. Le produit intérieur brut (PIB) de la Martinique progresse de 1,4 % en volume.
Après une interruption en 2013, la reprise des activités de la SARA (Société Anonyme de Raffinage des Antilles) participe au redressement de la croissance. 

Reprise prudente de la consommation des ménages

La consommation des ménages montre des signes positifs. Elle augmente en volume de 0,6 %, après – 0,8 % en 2013. La demande des ménages se traduit par une hausse des importations de produits non alimentaires, tandis que celles de biens alimentaires stagnent. Les ventes de voitures neuves sont de nouveau en légère augmentation (+ 1,9 %).
Les ménages restent cependant prudents, comme en témoigne le léger repli des encours des crédits à la consommation (– 0,5 %), et ce, dans un contexte de faible inflation.
 

Une inflation contenue légèrement supérieur à la moyenne nationale

L’indice des prix à la consommation augmente peu en Martinique (+ 0,7 %), mais cette hausse reste légèrement supérieure à celle de la France entière (+ 0,3 %) et des deux autres DFA (+ 0,3 % en Guadeloupe et + 0,5 % en Guyane). En particulier, les prix des produits pétroliers diminuent : le cours du Brent baisse de 9,4 % et l’indice de prix des carburants en Martinique décroît de 3,0 %. L’énergie contribue ainsi pour – 0,1 point à l’inflation. 

Le tourisme se maintient

Les dépenses des touristes sont considérées comme des exportations. En 2014, Stagnation de la fréquence touristique de l'île. 489 600 touristes de séjour. Dans les hôtels, le nombre de nuitées est en baisse (-9%)

 

Comité de pilotage du CEROM
IEDOM (Institut d'Emission des Départements d'Outremer)
AFD (Agence Française de Développement)
INSEE : Institut National de la Statistique et des Etudes Economiques